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Nampalys Mendy, plus jeune capitaine de Ligue 1

Eurosport , le 20/04/2015 à 09h39

Le brassard de capitaine collé au bras d’un joueur est souvent vu comme un moment important dans une carrière. Tous les joueurs n’y goûtent d’ailleurs pas. Mais comment cela se passe-t-il quand le capitaine n’a que 22 ans ? Nampalys Mendy en fait l’expérience à l’OGC Nice cette saison.

A l’âge où la majorité des jeunes commencent à peine leur vie d’adulte, Nampalys Mendy entame une autre phase. Celle où il faut apprendre à diriger les autres. À avoir des responsabilités. Un cadre qui dépasse le simple fait d’être footballeur professionnel. À 22 ans, le Niçois s’est retrouvé propulsé capitaine d’une équipe de Ligue 1. Un fait rare mais pas inédit. En 2007, Paul Le Guen n’avait, par exemple, pas hésité à faire passer le brassard à Mamadou Sakho au PSG. Il n’avait alors que 17 ans et 8 mois.

Numéro 3 dans la hiérarchie, Namapalys Mendy a profité des blessures de Didier Digard et Mathieu Bodmer pour monter en grade. A tel point qu’il est le joueur qui a porté le plus souvent le brassard cette saison à Nice. Ce qui accélère forcement la progression et l’évolution de l’homme. "Je ne m’y attendais pas forcement, confie le milieu de terrain. Je suis venu ici pour progresser, avoir du temps de jeu. A Monaco (en 2013), il y avait une cassure avec le club. Le fait que Nice me donne la chance d’être capitaine, ça prouve que j’ai fait le bon choix. Que le club aide ses jeunes à s’imposer."

Au moment du choix, Claude Puel, l’entraîneur niçois, n’a pas hésité une seule seconde. "Il ne m’a rien dit. Il m’a donné le brassard et c’est tout. Une marque de confiance énorme." Ni l’environnement du club niçois, ni les périodes difficiles sans résultats n’ont remis en question le choix du coach. Il faut dire que la "sangsue" n’a jamais rien fait pour donner tort à son entraîneur.

Légitime dans le groupe

Dans un groupe professionnel, faire sa place n’est jamais une chose aisée pour un jeune joueur. Imaginez alors quand il faut y ajouter les responsabilités d’un capitaine. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, c’est lui qui est envoyé en première ligne. "Il ne faut pas se prendre la tête, avoue le Niçois. Tu es capitaine, c’est comme ça et tu fais ton travail. A 22 ans ou à 30 ans." Impressionnant de confiance, Nampalys Mendy semble exactement savoir où il va. Jordan Amavi, son coéquipier, peut en témoigner. "Il a commencé à Monaco à 18 ans ! Ça aide. On est un groupe très jeune et il est un peu le plus vieux des jeunes. C’est pour ça qu’il est à l’aise avec ça. Ce n’est pas donné à tout le monde." Ce que confirme l’intéressé. "Je pense que ça vient de là effectivement. J’ai eu la chance de commencer à jouer avec des internationaux à Monaco. J’ai 22 ans, mais quand je peux donner des conseils, je n’hésite pas. Il faut faire attention cependant à ne pas parler pour rien."

Avec 24,8 ans de moyenne d’âge, Nice est l'une des équipes les plus jeunes de Ligue 1 cette saison. Aucune n’a fait confiance à un joueur aussi jeune pour mener son groupe. "A ce niveau-là, les anciens m’aident énormément. C’est eux qui me disent de prendre la parole, de me lâcher. Ils me mettent dans de bonnes conditions pour pouvoir exercer mon rôle."

Une manière de progresser plus vite

Souleymane Diawara (36 ans), Romain Genevois (27 ans), Eric Bauthéac (27 ans)... malgré la jeunesse de son effectif, l’OGC Nice possède quelques éléments d’expériences, capables de prendre la parole quand le navire tangue. Forcément, recevoir des consignes d’un joueur avec moins d’expérience peut alors être difficile à accepter : "C’est vrai qu’au début j’ai eu du mal, concède Mendy. C’est une question de respect et de différence d’âge mais sur le terrain tout le monde est au même niveau. Quand il faut replacer quelqu’un, ils viennent me voir pour me demander de lui dire. Ils ne vont pas le faire eux-même, justement pour ne pas me décrédibiliser."

La confiance de l’homme ne s’en retrouve que décuplée. Son niveau sur le terrain aussi. Cette saison, Nampalys Mendy s’est imposé comme un joueur clé du système de l’OGC Nice. Mais celui qui est surnommé Claude Makelele dans le vestiaire sait qu’il a encore énormément des progrès à faire dans l’approche du capitanat. "Je dois apprendre à parler aux arbitres. Je le fais de plus en plus mais ce n’était pas dans mes habitudes. Il faut apprendre à savoir contester quand c’est légitime, c’est le rôle du capitaine. C’est celui qui est le plus écouté par l’arbitre. Apprendre à être plus malin, tout simplement." Avec le retour de Mathieu Bodmer et Didier Digard face au PSG, samedi (17h00), Mendy va redevenir celui qui doit écouter les consignes. Avec le sentiment d’être devenu un joueur plus mature. C’est Claude Puel qui s’en frotte les mains.

Loïc Tanzi
Eurosport







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 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
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