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Germain : « Faire rêver les gens »

Onze Mondial, le 05/09/2015 à 08h50

Ça commence souvent comme un murmure. Une petite voix qui vous explique qu’il va falloir changer d’air afin de continuer votre ascension. Formé à l’AS Monaco, Valère Germain a rejoint l’OGC Nice cet été (en prêt) dans l’optique d’obtenir du temps de jeu et retrouver le plaisir d’être un joueur important au sein d’un collectif. Onze Mondial est parti à sa rencontre. Interview.

– Comment se sont déroulés les premiers contacts avec Nice ?

Ça faisait déjà un moment que Nice me suivait. C’était déjà le cas quand on était en Ligue 2 avec l’AS Monaco. Les contacts se sont accentués sur la dernière année vu que je jouais moins qu’avant et tout s’est concrétisé vers fin juin-début juillet. Je suis très heureux d’être venu ici.

– Quel a été le discours du coach pour te séduire ?

Le coach m’a dit que ce prêt serait vraiment bénéfique pour moi, pour toute l’équipe, c’était gagnant pour les deux parties comme on dit. Je savais que j’aurais du temps de jeu en venant ici et que je pourrais continuer à progresser. Le coach a eu un discours simple mais qui m’a tout de suite plu.

– Il t’a parlé directement de sa volonté de pratiquer un beau football ?

Bien sûr, il m’a dit que cette année il voulait des joueurs qui savent jouer au ballon avec des profils techniques et qui aiment procurer du spectacle pour le public. Il a mis en place un système de jeu qui correspond à cette volonté et aux caractéristiques des joueurs du groupe. C’était important pour moi. Je savais aussi qu’on jouerait à deux attaquants devant, que je serai entouré, ça a pesé dans la balance de prendre tout ça en compte.

– On m’a dit que tu avais été impressionné par la qualité du club, c’est à dire ?

Oui vraiment, bon peut-être pas par les infrastructures parce qu’ils sont en train de refaire pas mal de choses (rires) mais par l’ambiance générale du club. Il y a vraiment un super groupe ici, une grosse ambiance, ça me change aussi que tout le monde parle français comparé à Monaco où c’était plus international donc plus difficile pour parler avec les gens autour de toi. Quand je suis arrivé au stage, au lieu que chacun aille dans sa chambre, on passait tous du temps ensemble à discuter ou à jouer à différents jeux. C’est vraiment sympa. En plus je connaissais pas mal de joueurs avant de venir avec qui j’ai été formé et fait mes premiers pas en pro. Ce côté familial est vraiment bon pour le groupe.

– Comment ça se caractérise à l’entraînement ce désir de bien jouer, vous travaillez plus sur la circulation de balle ?

Pas tant que ça finalement. C’est surtout les caractéristiques des joueurs et la volonté du coach qui commencent à payer. On n’a pas les qualités pour « rentrer dans la gueule » des adversaires on va dire. Après, on cherche surtout à redoubler les passes. Je pense que le système mis en place nous aide à avoir une grosse possession de balle lors des matchs. Après, on a cette volonté de toujours jouer au sol, de toujours repartir de derrière sans chercher à balancer de longs ballons devant. On a les capacités pour produire du jeu donc c’est important de chercher à le faire sur le terrain. Le profil de Vincent Koziello par exemple : il est petit, léger, mais il comprend super bien le foot, c’est ça qui est important. C’est vachement plaisant de jouer avec ce genre de joueurs dans cette philosophie là. Les résultats sont pas mal, après on pourrait encore faire mieux, mais en tout cas dans le jeu c’est un régal pour nous les joueurs et pour le public aussi.

– C’est quoi les différences entre Jardim, Ranieri et Claude Puel en terme de méthodologie ?

Déjà je retrouve un coach français, donc une méthode française. Par exemple, deux jours avant le match : chacun fait ce qu’il veut, c’est un peu « à la carte » on va dire, ce n’était pas le cas avec Jardim ou Ranieiri. C’est une méthodologie que j’ai connue pendant ma formation et ça me fait du bien de retrouver ça même si j’ai énormément appris avec mes coachs précédents à Monaco. De pouvoir avoir un échange quotidien avec le coach en français, c’est sympa aussi. C’est vrai que c’était le cas avec Ranieiri ou Jardim aussi mais c’était plus compliqué on va dire.

– La méthode française est souvent décriée, t’en penses quoi toi ?

C’est différent, c’est tout. Après je pense que les deux méthodes sont bonnes. Ranieri c’était différent de Jardim aussi : avec lui tout était axé sur le ballon ; même en dehors de la préparation on courrait quasiment pas. Avec Ranieri, il y avait beaucoup de « force », de musculation avec un peu moins de ballon. Là, avec Claude Puel, c’est plus varié.

– Claude Puel est réputé pour être un excellent formateur, un homme pédagogue, tu le ressens au quotidien ?

Oui, ça se voit, ça se sent, il est proche des jeunes, c’est vraiment le bon entraîneur pour ce projet. Il y a énormément de jeunes ici (moyenne d’âge : 24 ans). Il a toujours eu ce côté formateur, et même pour moi, ça m’aide, ça me permet d’apprendre encore. Je continue ma progression ici.

– C’était difficile pour toi cette période à Monaco durant laquelle tu ne jouais pas beaucoup…

Avec Ranieri, ça a été dur, mais j’avais été blessé en préparation au mois d’août et j’avais raté les premiers matchs du début de saison. Et puis il y avait Falcao et Manu Rivière qui avait enchainé les buts aussi. Tu ne peux rien dire dans ce genre de situation de toute façon, que ça soit dur ou pas, tu ne peux que travailler et espérer que ça tourne un jour. Je n’ai rien lâché et à un moment donné j’ai commencé à rejouer. J’ai aussi profité de la blessure de Falcao après. Mais c’est vrai qu’il avait répété plusieurs fois devant la presse et devant tout le groupe, que j’avais été un « exemple » mentalement pour tout le monde. J’avais bien fini la saison en plus avec 5 ou 6 buts en championnat. J’avais eu raison de ne pas lâcher : ça avait payé. Avec Jardim, ça a été un peu plus compliqué parce que je jouais moins et je ne comprenais pas vraiment pourquoi à cette époque.

– Tu avais même déclaré : « Je suis prêt à jouer arrière droit »

Bien sûr ! Quand tu ne joues pas, tu es prêt à jouer partout. Regarde en ce moment Jérémy Pied qui n’avait pas joué depuis un moment, il se retrouve latéral droit (sourire). C’est marrant d’ailleurs, on se disait ça entre nous, qu’il pouvait jouer à ce poste. Et là il le prouve en ce moment. Tant que tu as la bonne mentalité, tu peux jouer partout.

– Ça te donne une soif de revanche aujourd’hui ?

Quelque part oui, une force supplémentaire on va dire. J’ai vraiment envie de refaire une saison complète et prouver qu’un coach peut compter sur moi. Je veux retrouver le goût de l’effort, la fatigue physique après les matchs, se défoncer avec le groupe. C’est un ensemble de choses. Même l’adrénaline : ça te manque à un moment.

– Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que tu possèdes un sens du collectif hyper-développé, ça te vient d’où ça ?

Je sais pas, c’est difficile à dire, les personnes qui m’entourent au quotidien le sont aussi d’ailleurs. Quand je vois Hatem par exemple, il a un sens du collectif hyper développé, Alassane (Pléa) aussi. C’est bien pour une équipe d’avoir des attaquants qui ne pensent pas qu’à tirer et qui cherchent à faire jouer les autres en délivrant des passes décisives parfois. C’est important de penser collectif peu importe à ta position sur le terrain.

– D’ailleurs, tu ne t’es jamais revendiqué comme étant un véritable n°9

C’est vrai que je n’aime pas trop jouer seul devant en 4-3-3 par exemple. J’aime bien le système actuel parce qu’on est assez proche et ça nous permet de combiner ensemble dans les petits espaces. Je me sens bien en 9,5.

– Quelle place occupe ton père, ancien joueur de foot, dans ta réussite ? Vous parlez tactique parfois ?

Oui, bien sûr, il me donne des conseils, on parle tactique parfois aussi avant ou après les matchs. Il a été un exemple pour moi. Forcément, il m’a accompagné dans cette passion depuis tout petit. Mais si j’avais voulu faire autre chose, cela ne l’aurait pas dérangé.

– Ça s’embrouille un peu ?

Non non… Bon, de temps en temps il est un peu chiant quand même (rires) mais c’est pour des choses importantes.

– C’était un gros souvenir pour toi ce premier but en Ligue 1 (lors de la saison 2013/2014). Face à l’OM en plus…

Forcément un gros souvenir oui, en plus je n’avais pas joué pendant 5 mois. La semaine passée, je rejoue pour la première fois titulaire à Toulouse où on avait gagné et Ranieri me remet titulaire face à Marseille. On jouait en losange d’ailleurs comme aujourd’hui. C’était un but important, contre une grosse équipe, c’était bien de démontrer que je pouvais encore marquer.

– Ça fait du bien d’avoir rejoint un club avec une vraie ferveur populaire ?

Oui, clairement. Après, à l’extérieur, il y avait pas mal de supporters de Monaco qui faisaient le déplacement. Mais à domicile c’est vraiment différent oui. C’était dur parfois à Monaco,quand il y a 0-0 à la 75ème et que tu veux encore pousser, c’est bien d’avoir l’aide du public. C’est comme ça que parfois les joueurs arrivent à sauter plus haut, courir plus vite : ça te fait pousser des ailes comme on dit. C’est important pour un joueur.

– Étienne Didot me disait que c’était vraiment compliqué au Stadium parfois…

Franchement c’est vrai. Après moi j’ai toujours connu ça à Monaco donc ça allait mais pour les gros joueurs qui arrivaient ici, c’était un peu compliqué. On devait compter que sur nous mêmes parfois.

– Pour revenir un peu sur le jeu et la mentalité française, tu ne trouves pas qu’on manque d’audace dans notre championnat ?

Un peu oui, on cherche plutôt à ne pas prendre de buts qu’à faire le spectacle on va dire. C’est différent en Angleterre ou en Espagne. Il y a pas mal de coachs qui se disent « on va d’abord bien défendre, on verra ensuite ce qui se passe si on a le ballon… » Nous, c’est pas le cas : on marque des buts. OK, on en prend aussi mais on cherche à jouer au ballon avant tout et c’est ça qui est important en terme de cohérence dans notre projet de jeu. Après, quand tu joues contre une grosse équipe, tu te dis parfois qu’il vaut mieux agir en contre et profiter de quelques opportunités qui vont se présenter à toi. Peut-être que ce n’est pas la même mentalité ailleurs effectivement. Et surtout, est-ce vraiment la bonne solution ? Je ne suis pas certain. Peut-être que ça serait plus intéressant de chercher à presser haut avant tout et de vouloir perturber le jeu de la grosse équipe. Savoir surprendre c’est important quand on est dans la position de l’outsider.

– C’est quoi les championnats qui te plaisent le plus ?

J’aime bien l’Espagne. Après je regarde de tout mais la Liga : c’est technique et puis il y a le Barça et le Real. La culture espagnole m’attire plus même si l’Angleterre ça reste incroyable pour la culture foot. Les deux championnats m’attirent.

– Une expérience à l’étranger, c’est un objectif pour toi ?

Oui, c’est sur et certain : je veux vivre une expérience à l’étranger et terminer ma carrière en étant bilingue ou trilingue. Je trouve que c’est important. Ce n’est pas qu’une affaire de football. J’ai envie de découvrir plein de choses, une autre façon de vivre et de parler.

– Tu as une approche vraiment réfléchie sur le foot…

Peut-être. Ça doit venir de mon éducation ça. J’ai continué assez tard les études aussi avec l’obtention d’un BTS. Ca ne paraît pas important mais dans le football ce n’est pas toujours le cas. C’est vrai que je suis assez réfléchi. Je me suis déjà imaginé mon après carrière par exemple. Je pense que je resterai dans le foot vu que c’est ma passion avec pourquoi pas un job de consultant ou d’agent pour voir l’autre côté de la profession. J’aurais vraiment du mal à décrocher du ballon rond de toute façon.

– Tu avais des rêves « précis » quand tu étais petit ?

Non pas forcément. J’ai toujours voulu être pro mais de là à me voir Ballon d’or ou champion du monde : non, ce n’était pas mon truc ça. Je voulais juste prendre du plaisir en jouant au foot et faire rêver les gens. C’est important pour moi de me dire que je peux faire décompresser les gens qui viennent au stade le week-end. J’ai envie de jouer encore en France, découvrir d’autres choses après. Et Pourquoi pas jouer aux États-Unis à la fin de ma carrière.

– La MLS t’attire ?

(direct) Oui ! J’ai envie d’y aller pour le côté show, « vie à l’américaine » et la culture du sport qu’on peut y trouver. Je suis déjà parti en vacances là-bas plusieurs fois et tout t’apparait comme immense. Le côté spectacle est vraiment mis en avant et je trouve que ça manque un peu dans le foot ici en France. Il y a toujours des activités pendant les mi-temps ou les temps morts là-bas. Pourquoi on ne fait pas pareil ici ? Ca développerait de l’engouement et les gens se feraient un peu moins chier au stade parfois. Le public faut le divertir. Moi ça me fait rêver pour ça les Etats-Unis… ça pète de partout !

– Tu te mets souvent à la place du supporter ou du passionné dans ton discours…

C’est important ça. Comme je vous dis, les gens viennent pour décompresser. Quand tu bosses toute la semaine, c’est bien le football pour évacuer et prendre du plaisir. Tu viens voir ton équipe gagner ou bien jouer et tu penses à autre chose. Quand tu es joueur, tu dois te donner à fond pour ça aussi. C’est important.

– C’est quoi les objectifs cette saison avec l’OGC Nice alors ?

On s’est fixé aucune limite. L’année dernière le club a terminé 11ème. On essaiera de faire encore mieux cette saison. Pourquoi pas terminer dans le top 8 ? Je pense qu’on a démontré qu’on avait les qualités pour ça. On pourrait avoir un peu plus de points aujourd’hui mais quand tout le groupe sera là on fera mal à quelques équipes.

– La saison passée, le passage de Marcelo Bielsa a apporté un regard peut-être nouveau sur le football en France. Tu as aimé les regarder jouer toi ?

Clairement oui. Quand tu regardais de l’OM, c’était vraiment beau ! Ils récupéraient le ballon en pressant partout, ils marquaient beaucoup de buts, c’était impressionnant. Tu savais que tu allais voir des joueurs qui se donnent à 100% tout le temps et ça, c’est important. Il y avait vraiment du spectacle pendant leurs matchs. Après, ça ne devait pas être facile tous les jours. Cette folie a été bénéfique mais je trouve que le personnage Bielsa était un peu bizarre parfois, une personne assez renfermée. Et puis, planter l’OM comme ça… c’est inacceptable. Tu ne peux pas jouer avec un emblème comme ça que tu t’appelles Marcelo Bielsa ou José Mourinho.

– Un mot sur Anthony Martial, ton ancien coéquipier qui vient de rejoindre Manchester United. Il t’a vraiment bluffé au quotidien ?

Ce qu’il fait à 19 ans c’est juste impressionnant… Il a des qualités athlétiques et techniques exceptionnelles pour son âge. Je pense que pour un attaquant de pointe par contre, il ne marque pas assez de buts.

– Je le vois plutôt comme un n°9 qu’il faut accompagner dans un schéma à 2 pointes, t’en penses quoi ?

Moi aussi. C’est vrai qu’on a pas eu l’occasion de beaucoup jouer ensemble, je pense que ça aurait bien marché, on se l’était dit d’ailleurs plusieurs fois. On l’a vu en Ligue des Champions, quand il est en pointe d’un 4-3-3 seul, c’est plus compliqué et il peut se retrouver à essayer de chercher la solution un peu trop seul. Dans un système où il est épaulé devant, c’est plus facile. Ca lui correspond plus. Avec Rooney à Manchester, ça lui conviendrait parfaitement. Après, il peut jouer seul devant, mais il sera plus performant avec un autre attaquant à ses côtés. Il va exploser là-bas c’est évident. Il a tout. Juste, il faut qu’il marque plus de buts maintenant.

– Un petit message à lui faire passer ?

Je lui ai déjà envoyé plusieurs messages pour le féliciter pour l’équipe de France mais je vais le refaire pour son transfert parce qu’on parle de Manchester là quand même (rires) ! Après, j’ai vraiment envie qu’il réussisse parce que c’est vraiment une bonne personne au-delà de ses qualités footballistiques. C’est un garçon qui ne se prend jamais la tête. C’est devenu un gros bosseur avec le temps, il fait plus attention aujourd’hui. Et puis, il est papa, ça le responsabilise aussi même s’il a toujours été quelqu’un de calme. Je vais suivre tous ses matchs avec attention.

– Pour toi, le PSG sera complètement intouchable cette saison ?

Ils seront champions, c’est sûr et certain ! Ils ont joué le potentiel 2ème (Monaco) en leur mettant 3-0 en accélérant 20 minutes, tu veux dire quoi de plus ? Je vois pas qui peut les concurrencer même si Lyon a fait un bon recrutement. Ils peuvent gagner les 38 matchs s’ils veulent sans creux dans la saison. Ce ne sera peut-être pas le cas mais c’est largement possible. Personne ne peut leur tenir tête. Regarde l’OM a changé d’entraîneur, Lyon a la Ligue des Champions en plus donc refaire la même saison ça va être très, très dur. Tout le monde te le dira de toute façon, il reste surtout du suspens pour la 2ème place (sourire). Il faudrait surtout que d’autres investisseurs débarquent en France pour débloquer des solutions pour les transferts. On les accueillera bien (rires).

– On peut te souhaiter quoi comme pour cette saison sur le plan personnel ?

De jouer le plus de matchs possibles, quasiment tous, et que le club atteigne ses objectifs en développant un beau football avec du spectacle. Pourquoi pas un beau parcours en Coupe aussi ? On essaiera de faire une petite épopée. Ça ferait du bien aux supporters aussi. Ça reste un objectif important.

Philippe Rodier
Onze Mondial







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Nice - Lorient : 3-0





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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 47 29 13 8 8 +9
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient : 3 - 0
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice
   33e  ven. 10/05 (21h) Nice - Le Havre


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