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Nice retrouve le podium 41 ans après

Ogcnissa.com, le 08/05/2017 à 21h54

Après 41 ans de disette, l’OGC Nice retrouve le podium du Championnat de France de 1ère division


Grâce à sa victoire sur l’AS Nancy Lorraine lors de la 33ème journée de Ligue 1, l’OGC Nice est assuré d’avoir une place sur le podium à l’issue de la saison. Les néophytes découvrent cette saison une équipe jeune et sans complexe menée par un Suisse qui sait toujours trouver les mots justes. Ses hommes ont aussi été capables de battre le PSG haut la main. Sur la Côte d’Azur, les plus anciens murmurent : « 41 ans qu’on attend ça ». Car oui, la dernière fois où l’OGC Nice a terminé sur le podium de l’élite française, c’était en 1976.


Beaucoup de choses se sont passées dans l’intervalle. Nice a connu des périodes de vaches maigres et a totalement changé d’ADN. Disparu des écrans radars dans les années 90, Nice renaît dans les années 2010. L’équipe affole désormais les bookmakers. C’est bien simple, à l’heure actuelle un but de Wylan Cyprien sur Betclic.fr est presque autant valorisé qu’un but de Dimitri Payet. Par exemple, un but du jeune français, avec le bonus Betclic de 100 €, vous rapportera 750 € (découvrir l’intégralité des paris offerts sur l’OGC Nice sur https://bonus-plus.net/). En 1976, les Niçois étaient réputés comme flambeurs. Rien à voir avec l'image du club à l'heure actuelle. Mais à quoi ressemblaient vraiment les Aiglons, le monde du foot et la France en 1976 ?




Les années fastes du président Roger Loeuillet


La décennie 1970 est sans aucun doute la meilleure période du Gym, après celles des années 1950. Le président Loeillet, grand philatéliste devant l’éternel, n’hésite pas à mettre la main au portefeuille. À l’époque, il débourse des sommes folles pour s’attacher les services des meilleurs joueurs. Dans l'équipe de l'OGC Nice 75-76, on retrouve par exemple Dominique Baratelli, qui aura le droit à 21 sélections en équipe de France par la suite, mais aussi Jean-Marc Guillou ou Thierry Adams.


En 1972-1973, le club termine deuxième de 1ère division. En 1975-1975, rebelote. Les Niçois démarrent à chaque fois le championnat sur les chapeaux de roue, mais ont un mal fou à bien terminer. Un ADN dont le club aura du mal à se départir. Cette saison-là, le club termine avec 54 points, à deux unités de l’AS Saint-Étienne et deux points devant le FC Sochaux Montbéliard. Monaco, Strasbourg et l’Olympique Avignonnais sont relégués. Le meilleur buteur du championnat est l’Argentin Carlos Bianchi du Stade de Reims. En 1978, Nice perd la finale de la Coupe de France face au Nancy d’un certain Platini. À partir de là, le club descend tout doucement vers le purgatoire.


La Côte d’Azur en 1976, le temps des hommes au grand cœur


Bien évidemment, aux oreilles des Niçois, 1976 rime avec le « Casse du Siècle » d’Albert Spaggiari. À la tête d’une équipée, il entre dans la salle des coffres de la Société Générale par le biais d’un tunnel de 8 mètres de long que ses hommes ont mis trois mois à creuser. Résultat du casse : 371 coffres fracturés et un butin équivalent à près de 30 millions d’euros. Spaggiari sera arrêté, mais il s’échappera du palais de justice en sautant par la fenêtre.


L’année 1976 est aussi le sommet de la carrière d’un homme du cru qui deviendra une figure éminente de la ville, Christian Estrosi. Avant de devenir homme politique, il a été pilote de moto. En 1976, il remporte son deuxième titre consécutif de champion de France. Il gagne aussi une course du Championnat d’Europe de 750 cm3. Il continuera sa carrière jusqu’en 1983. Dans l’intervalle, il gagnera encore deux titres de champion de France.



Image de source France 3 régions

1976-2017, qu’est-ce qui a changé ?


L’écrin tout d’abord. Les hommes de Vlatko Markovic évoluaient au stade du Ray devant 10 000 à 15 000 spectateurs de moyenne. Depuis l’ouverture de l’Allianz Riviera, l’affluence moyenne est passée de 17 000 à 23 000 environ selon les années. Le stade est plus moderne, mais aussi moins bouillant. De par sa structure ouverte, balayée par les vents et sans toiture, le stade du Ray avait une réputation bouillante.


La philosophie a aussi changé. Désormais, le modèle ne s’appelle plus le PSG, mais Monaco. Nice, en 2017, s’inspire du Saint-Étienne des années 70. Le club s’appuie sur la formation, mais n’hésite pas à sortir le carnet de chèques pour s’offrir des joueurs qui savent se montrer décisifs. Toutefois, ces grands noms sont bien souvent étrangers, preuve que le club sait aussi s’exporter.


Sur la scène européenne, l’OGC Nice version 2017 a toutefois des progrès à faire par rapport à ses aînés. Dans les années 70, à chaque fois que le club était engagé en coupe de l’UEFA (équivalent de la Ligue Europa), il a toujours au moins passé un tour. Quoi qu’il en soit, même si la professionnalisation du club a aseptisé l’ambiance autour de l'OGC, Nice vibre toujours pour ses héros.







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Reims - Nice : 0-0

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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



  mer. 13/03 (21h10) PSG - Nice : 3 - 1
   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice


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