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Cohen : « J’ai été démissionné »

Sport24, le 25/01/2007 à 18h24

Maurice Cohen a tenu à s'exprimer après son retrait de la présidence de l'OGC Nice. Une décision qu'il vit mal. S’il n'a pas tenu à polémiquer, l’ancien président compte expliquer un jour pourquoi Nice ne peut pas devenir un grand club. Interview

- Selon Marcel Governatori, qui détient 44% du club, les actionnaires ont «coupé une tête» parce que les résultats ne suivaient pas et parce qu'ils n'étaient plus d'accord avec la politique du club. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je ne connaissais pas la raison. Vous venez de me l'apprendre. C'est bien. Donc, on n'est pas d'accord avec la politique mise en place ? Cette politique est en place depuis cinq ans. Et tous les lundis matins, l'ensemble des actionnaires était convié et invité à venir définir cette politique. Je souhaite préciser quelque chose : je ne démissionne pas. Pour être clair, j'ai été démissionné. Car ce n'est pas dans mon tempérament de ne pas aller au combat. Aujourd'hui, la situation du club méritait qu'on parte tous au combat en étant solidaires. Je prends donc acte de leur décision, c'est la loi de la finance et des sociétés. Je ne ferai pas obstacle. Et je pense que Franck Guidicelli sera un bon président et je lui souhaite bonne chance. Je n'ai donc rien contre lui, ce n'est pas la même chose pour Marcel Governatori qui souhaitait ma tête depuis plus de neuf mois.

- C'est à dire ?
Je ne veux pas développer pour l'instant. Cela ne sert à rien de polémiquer, mais je ferai en sorte de faire entendre ma version par la suite.

- Pour quelles raisons voulait-il votre tête depuis neuf mois ?
Je lui ai refusé la tête d'André Bloch (NDLR, le directeur de la sécurité) pour mettre un de ses amis à sa place. Et parce que j'ai refusé aussi la tête de Roger Ricort (NDLR, le directeur sportif). Dans ma vie, j'ai toujours respecté ce que je pensais : être juste et droit. J'ai ma liberté et elle n'a pas de prix.

- Il y a des clans au club ?
Non, le club fonctionnait bien. Il y avait des tensions à cause de ce que je vous ai dit tout à l'heure. Mais peut-être n'étant plus là, tout va s'arranger. Je le souhaite dans l'intérêt du club.

- Votre éviction a-t-elle été une surprise pour vous ?
Oui, car je l'ai appris le jour du match à 18 heures par un journaliste. C'est pour cela que j'ai pris les devants.

- Qu'allez-vous faire maintenant ?
Je reste administrateur, mais je n'ai pas l'intention de rester. Je souhaite sortir du club car je n'accepte pas de travailler avec des gens que je ne veux pas voir. J'espère partir le plus rapidement possible.

- Roger Ricort pourrait-il être en difficulté ?
Je ne sais pas. On devait avoir une réunion mais Franck n'a pas pu venir. Ce n'est pas moi qui prendrai donc la décision.

- Au niveau du mercato, toutes les affaires en cours sont donc gelées ?
Aujourd'hui, Moussilou est parti à Saint-Etienne et nous sommes en discussion avec Yahia (NDLR, en partance pour Bochum). J'espère que les actionnaires qui se sont pacsés mettront les moyens nécessaires pour renforcer l'équipe. Le reste est tout gelé.

- Vous comptez rester dans le football ?
Je ne sais pas. Je vais d'abord prendre des vacances car la vie d'un président n'est pas un long fleuve tranquille.

- Vous allez être à Lyon samedi pour voir jouer Nice ?
Non.

- Pensez-vous que votre départ puisse avoir des conséquences sur le terrain ?
Je ne sais vraiment pas.

- Vous n'aviez pas senti venir cette décision ?
Non, je ne pensais pas que cela se passerait ainsi. Le problème sportif ? C'est un autre problème.

- Pourtant, il fait partie de leur explication…
Lorsque c'est un problème sportif, le président n'est pas saigné, logiquement. Pour l'instant, je ne veux pas polémiquer. Il faut être derrière l'équipe.

- Quel bilan tirez-vous de vos années à la tête du Gym ?
J'ai vécu une aventure extraordinaire. Mon plus beau souvenir est d'avoir fait monter 28 000 Niçois à Paris (NDLR, pour la finale de la Coupe de la Ligue 2006). Avoir mis à plat les comptes, redonner une image à Paris auprès des instances... Je suis content de l'avoir fait car lorsqu'on est niçois, on a envie que le club redevienne un grand club de l'élite. Ma déception, c'est le résultat de cette année. C'est inexplicable, incompréhensible. J'ai vécu cinq années superbes. Je vous dirai plus tard ce que je pense et pourquoi le club ne peut pas grandir.

- Parce qu'il est à Nice peut-être ?
D'abord parce qu'il est à Nice et ensuite parce que des gens sont là depuis... Bon, je ne vais pas partir là-dedans. Je vous le dirai plus tard.

Vincent Bellanger
Sport24







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