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Nice Leader sans discussion

Nice-Matin, le 12/01/2003 à 08h30

Lille n'a quasiment jamais vu le jour, ballotté par des Aiglons brillants et autoritaires qui ont fait beaucoup mieux qu'effacer le souvenir de la Coupe : 2003 est là et le Gym est de nouveau un superbe premier de Ligue 1...

A Nice (stade du Ray) : Nice bat Lille 2 à 0 (0-0)
Terrain : bon.
Temps : froid.
Eclairage : bon.
Spectateurs : 11.766.
Arbitre. - M. Lhermite.

Buts. - Nice : Cherrad (57e), K. Diawara (79, sp).
Avertissements :
Nice : Everson (77e).
Lille : D'Amico (53e), Wimbée (61e), Sterjovski (81 e). Exclusion. - Lille : E D'Amico (61°).

Nice. - Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado - Bigné, Pitau, E. Roy, Everson (Barul 84'), Scotto di Porfirio -
Cherrad (Ayeli 73'), K. Diawara (Olufade 88').
Entraîneur Gernot Rohr.

Lille. - Wimbée (cap) Chalmé (Sterjovski 17'), Delpierre, Fahmi, Tafforeau (Moussilou 76') -Abidal, Makoun, E D'Amico, 8e. Cheyrou, Brunet - Manchev (Campi 86').
Entraîneur : Claude Puel

L'OGC Nice est de nouveau Leader du championnat. Cette phrase a déjà été prononcée plusieurs fois depuis le début le saison. Mais voyez-vous, en cette nouvelle année, et au soir de cette 21' journée, ce c'est plus du tout la même chanson.

Car le Gym, en dominant de la tête et des épaules une équipe du LOSC qui aura tenu 55 minutes grâce aux parades de Wimbée, a démontré qu'il était capable de faire le jeu et d'assumer avec un assurance et un brio qui laissent rêveur les responsabilités d'équipe ne course pour l'Europe.

Ainsi donc, après une élimiation en Coupe qui pourrait devenir anecdotique, le Gym revenu au complet a montré où était sa priorité.
Ces Niçois sont des grands garçons. On comprend l'inquiétude des «gros » qui ne souhaitent plus prêter de joueur à un rival devenu aussi menaçant. On comprend aussi que cela ne changera pas grand-chose à l'affaire.

Les hommes de Gernot Rohr sont partis, et repartis, encore une fois, encore et toujours. Ils seront durs à arrêter, et décidément, ce n'est que du bonheur...

M. Lhermitte, l'arbitre, devait faire rejouer le coup d'envoi donné par les Lillois, Kaba Diawara ayant franchi avec trop d'empressement la ligne médiane. Un détail avant-coureur de la détermination d'un Gym enclin à ne pas perdre de temps dans son opération rachat.

D'entrée, Lille était confiné dans son camp par le pressing rouge et noire. Pitau à la baguette, Everson déchaîné, le milieu du Gym prenait un net ascendant sur un LOSC pourtant regroupé en 4-5-1, avec le seul Manchev en pointe. Le ballon niçois circulait avec bonheur et les occasions, non plus, ne se faisaient pas attendre. Makoun comettait une grosse faute sur Everson à 35 mètres des buts de Wimbée. La frappe du Brésilien sur le coup-franc était sompteuse. Le gardien nordiste se détendait in-extrémis sur sa droite (8').
Diawara déviait ensuite de la tête pour Cherrad. Malek passait entre deux défenseurs mais, seul face à Wimbée, ne trouvait pas le cadre (10') ! Le stade s'était levé, et le Gym ne desserrait pas l'étau. A l'image de Fernando d'Amico, qui multipliait les fautes sur Everson (sans écoper de carton, ce qui avait le don d'agacer le Ray), le LOSC sembler parer au plus pressé. Un retourné de Cherrad, de près, n'inquiétait pas Wimbée. La stratégie lilloise était simple, le contre, mais Grégorini n'avait pas le
moindre ballon à se mettre sous ses gants frigorifiés.

Il ne manquait qu'un but pour illustrer l'emprise niçoise.

Après une courte accalmie, ça chauffait encore dans la surface du LOSC.
Sur une nouvelle remise de Diawara, très actif, Everson était devancé in-extremis par Fahmi (30'). Eric Roy délivrait sa technique : sa volée du droit des 20 m fusait sur le pré, mais Wimbée, acrobatique, ne relâchait rien (35'). Roy remettait ça, de plus près et au milieu d'un paquet de joueur : le portier lillois stoppait le cuir pile sur sa ligne.

Le Gym mettait tout son coeur dans la balance, mais de récompense, point.
Pitau à l'ouverture, Diawara sur l'aile, Cobos monté pour une dernière alerte : le LOSC se dégageait une dernière fois à la sauvette, mais rejoignait la mi-temps sans le moindre dégât. Pas payés, les Aiglons !

La délivrance par Cherrad
A la pause, Gernot Rohr ne pouvait qu'encourager ses hommes à continuer sur la même voie. Debout devant son banc, dès la reprise, le coach n'hésistait pas à récupérer les ballons sortis pour accélerer les remises. Pas de doute, le Gym reprenait les affaires tambour battant.

D'Amico écopait d'un jaune pour enième faute sur Everson. Nice voulait son but, tout un peuple l'attendait. « Qui ne saute pas n'est pas niçois », scandait le Ray. La délivrance était signée Malek Cherrad, joueur formé au club, 55' minute.

A l'origine, Everson feintait une frappe des 25 m, enchaînait sur un crochet et servait Diawara qui décalait Cherrad aux abords de la surface. Malek s'avançait et du droit décochait une frappe croisée que Wimbée, cette fois, ne pouvait qu'effleurer, le ballon venant enfin mourir dans les filets lillois pour l'explosion de bonheur que vous devinez...

Le deuxième but de la saison pour Cherrad au Ray, face aux Secondes Nord, le côté qui lui avait déjà réussi contre Bastia.

Dépassé au score, le LOSC tentait cette fois de se montrer plus dangereux. Le temps d'une prise de balle autoritaire de Grégorini et d'un tacle affirmé de José Cobos, Lille allait se retrouver à dix. Car Fernando d'Amico, en s'essayant au plongeon dans sa lutte avec Everson (les inséparables ! ), ne récoltait qu'un deuxième avertissement pour simulation, synonyme de rouge (59').

La main d'Abidal
Cela sentait le roussi pour les Dogues, d'autant qu'il était inutile de rechercher un signe de déconcentration chez des Niçois sûrs de leurs acquis et de leur collectif, comme une équipe de tête que voilà... Gernot Rohr lançait Ayeli à la place de Cherrad, et Yoann Bigné, monté sur son côté droit, se montrait à son tour dangereux.

Vous l'auriez peut-être deviné, c'est un certain Everson Pereira da Silva qui se trouvait à l'origine du second but. Son centre de la 78' ne paraissait pourtant pas devoir semer la pagaille dans les 16 mètres du LOSC, mais le ballon touchait la main d'Abidal et après un moment d'hésitation, et une consultation de son assistant, M. Lhermitte indiquait le point d'un penalty sévère.
En force et sous la barre, du gauche, Diawara augmentait son capital à neuf buts et Nice pouvait gérer à sa guise une fin de match tranquille et amplement méritée sur l'ensemble.

« On est les premiers, on est les premiers », reprenait un public aux anges et qui sait bien, aujourd'hui, jusqu'où son équipe peut le mener.
Haut, très haut. Quelle vague de froid sur la France, et quel fabuleux hiver en perspective !

François PATURLE.
Dimanche 12 janvier 2003
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Nice - Lorient : 3-0

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mer. 24/04/2024 à 21h



Pts J V N D Diff
 3.    Brest 53 30 15 8 7 +15
 4.    Lille 52 29 14 10 5 +18
 5.    Nice 47 29 13 8 8 +9
 6.    Lens 46 30 13 7 10 +7
 7.    Rennes 42 30 11 9 10 +8



   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient : 3 - 0
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice
   33e  ven. 10/05 (21h) Nice - Le Havre


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