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Presse :

Les Aiglons s'envolent

Eurosport, le 20/10/2007 à 19h05

Dominateurs de bout en bout, les Niçois s'imposent logiquement face à une formation messine pas assez ambitieuse pour espérer gagner au Stade du Ray, citadelle imprenable depuis dix mois.

NICE - METZ : 3-1
Buts : Koné (10e et 59e) et Kanté (66e)


En confiance et en forme depuis le début de la saison, Nice recevait Metz, bon dernier de Ligue 1 avec seulement cinq unités au compteur. Bien mieux rentrés dans le match que les visiteurs, les Aiglons prenaient très tôt le contrôle du jeu et s'offraient rapidement des opportunités en attaque grâce au revenant Bakary Koné. Et à peine, dix minutes après le début du match, c'est le petit attaquant de poche du GYM qui filait au but après une tête défensive complètement ratée de Sébastien Bassong. L'Ivoirien, d'un habille coup d'½il et de coup de patte, lobait Marichez, venu à sa rencontre (1-0, 10e). Même menés, les Messins essayaient de presser haut les Aiglons pour récupérer quelques ballons.

Peine perdue avec une solidité défensive impeccable, à l'image de Balmont, infatigable récupérateur. Ce même Balmont, omniprésent sur tous les fronts, récupérait un énième ballon au poteau de corner grâce à un tacle rageur dans les pieds de Leoni. L'ancien Lyonnais filait vers la surface et adressait alors un centre fort en direction de Koné, pris à contre-pied sur le coup (25e). Balmont, Hellebuyck puis Laslandes continuait d'inquiéter Marichez, surtout l'ancien Bordelais qui ,sur un centre au cordeau du jeune mais tellement talentueux Ederson, reprenait le ballon dans les six mètres. Le portier messin était battu par cette frappe qui s'écrasait finalement sur la barre transversale (40e). C'était la dernière occasion franche de cette première mi-temps. Des Niçois, alors très dominateurs, menaient logiquement à la pause et si les attaquants avaient été plus réalistes, alors l'addition aurait pu être beaucoup plus lourde pour les Lorrains.

Le Ray, citadelle imprenable

Dès la reprise, le jeu était une nouvelle fois pris en charge par les locaux mais cette-fois-ci, c'était Ederson qui devenait le patron dans l'entrejeu niçois, Balmont se concentrant beaucoup plus sur son travail défensif. Le Brésilien, partait alors dans un rush solitaire où il mystifiait pas moins de 5 défenseurs messins pour ensuite servir Koné dont la frappe, contrée, ne trompait pas Marichez, bien vigilant sur le coup (48e). Très solide défensivement grâce à l'expérience de Letizi et d'une défense très vigilante, les Messins ne parvenaient pas à s'approcher du but azuréen. Puis comme dès le début de la deuxième période, Ederson s'en allait dans une samba de dribbles pour finalement se faire stopper irrégulièrement dans la surface. Sanction immédiate, pénalty et carton jaune pour Barbosa.

C'est Bakari Koné qui se chargeait de transformer la sentence (2-0, 59e), l'Ivoirien s'offrait alors un joli doublé. De nouveau en danger quelques instants plus tard, la défense messine ne devait son salut qu'au manque de précision de Lilian Laslandes qui envoyait un centre de Cyril Rool juste au-dessus de la cage adverse. Peu de temps après, la mire était réglée et c'est Hellebuyck qui trouvait parfaitement la tête de Kanté sur un coup-franc légèrement excentré (3-0, 66e). Un score lourd pour des Messins pourtant volontaires.

3-0, ce score avait le mérite de réveiller les visiteurs qui partaient à l'assaut des buts de Letizi. Sur corner, une tête lorraine mal repoussée par l'ancien Parisien permettait à Barbosa de briller en reprenant le ballon d'un magnifique retourné accrobatique (3-1 69e). On s'attendait alors à une fin de match folle et décousue, il n'en fut rien. En effet, après un de multiples changement des deux côtés avec l'entrée en jeu de Pouye, N'Diaye et Ou pour Metz ainsi que Bamogo, Abardonado puis Diakité pour Nice, le jeu ralentissait quelque peu. Les Niçois faisant tourner le ballon et laissant venir Metz tandis que les Lorrains, n'arrivaient plus à construire d'actions concrètes dans le dernier quart d'heure. Le seul fait d'arme de ces derniers instants n'était autre que l'expulsion du buteur messin qui écopait d'un deuxième carton jaune (90+1).

Les Niçois remportaient finalement la rencontre (3-1) en ayant dominé largement les Messins, trop brouillons pour espérer quelque chose au Stade du Ray. Car pour gagner au Ray, il faut s'employer, les Aiglons ne se sont plus inclinés à domicile depuis le 28 janvier (défaite 1-0 face à Toulouse). La citadelle azuréenne est imprenable dorénavant. Désormais, il est tout simplement interdit de venir se promener à Nice.

Tanguy LESEVILLER
Eurosport







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