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Presse :

Nice enfonce Paris

Football.fr, le 13/04/2008 à 23h06

Une soirée cauchemardesque. Dans un fervent Parc des Princes, le Paris Saint-Germain s'est incliné face à l'OGC Nice (3-2), au terme d'un match fou. Menés à la pause par un but de Koné (37e), les joueurs de la capitale revenaient dans le coup grâce à Luyindula (50e), puis Pauleta (76e). Mais le lutin ivoirien égalisait en toute fin de rencontre (83e), avant qu'Ederson n'enfonce les hommes de Paul Le Guen (86e). De nouveau relégable, le PSG retombe dans ses travers, au contraire de Nice qui en sort, et retrouve le haut de tableau.

Les supporters avaient répondu présents au Parc des Princes, et parmi eux plusieurs soutiens célèbres, tels Marc Lavoine ou Patrcik Bruel, pour ce Paris Saint-Germain-OGC Nice décisif pour la survie du club francilien parmi l'élite du football français.

Paris mal payé

Sans surprise, les Parisiens se lançaient d'entrée à l'assaut du but niçois. Clément Chantôme tentait sa chance d'une frappe lumineuse, qui passait à côté du but d'Hugo Lloris (1ère). Puis c'est Zoumana Camara, à la réception d'un corner de Jérôme Rothen, qui frappait au but à bout portant, mais butait sur le bras Olivier Echouafni (8e). Pauleta s'essayait à son tour d'une frappe croisée du gauche (16e), puis du droit (24e), mais l'arrière-garde niçoise et son gardien résistaient. Et inquiétaient même les Parisiens en contre, sur une double alerte signée Florian Balmont, auteur de deux frappes repoussées par Mickaël Landreau (25e et 26e). Bernard Mendy était lui aussi à la fête, mais sa tentative lointaine manquait de peu le cadre (32e).

Le PSG était dominateur, mais sur une contre-attaque niçoise, Baky Koné se battait dans le jeu aérien pour transmettre à Lilian Laslandes, qui le lançait intelligemment en profondeur. L'international ivoirien effaçait Zoumana Camara d'un crochet, avant d'envelopper sa frappe dans le but de Mickaël Landreau (37e, 0-1). Nice refroidissait un Parc des Princes qui ne s'attendait pas à voir les visiteurs prendre le dessus. Le visage du président parisien, Alain Cayzac, levant les yeux au ciel, en disait long sur le dépit qui gagnait les travées du Parc, mais aussi les joueurs qui, sur le pré, accusaient le coup. M. Auriac sifflait la mi-temps et les deux formations regagnaient le vestiaire. Les visages parisiens étaient défaits.

Les Aiglons chutent puis redécollent

"Il faut être capable de mourir pour le copain", soulignait Jérôme Alonzo à la pause au micro de Canal+ Sport. C'est pourtant Ederson qui se créait la première occasion, en s'échappant dans le couloir gauche déserté une nouvelle fois par Cearà, avant de frapper, mais Mickaël Landreau était vigilant (49e). Sur l'action suivante, Jérôme Rothen récupérait un ballon côté droit, qu'il adressait au millimètre près à Pauleta, dont la tête plongeante poussait Hugo Lloris à la parade, mais Péguy Luyindula suivait derrière et se jetait pour égaliser (50e, 1-1). L'attaquant parisien semblait avoir écouté son coéquipier, Jérôme Alonzo. Mais la mauvaise nouvelle était la sortie sur blessure de Jérôme Rothen, remplacé par Williamis Souza (55e). Alors pour se charger des coups franc, c'est Pauleta qui revêtait son costume de Rothen. Mais l'ex-international portugais trouvait la barre transversale de Lloris (64e).

Un manque de chance compensé par le mutisme de M. Auriac sur une faute de Jérémy Clément sur Habib Bamogo, qui aurait pu valoir un penalty (70e). Qu'importe pour Pauleta, qui profitait d'une perte de balle d'Hellebuyck pour fusiller Lloris et donner l'avantage aux siens (76e), en même temps que d'inscrire son 7e but de la saison. Une fois de plus, l'Aigle des Açores se montrait décisif. Décisif, comme Baky Koné, qui après avoir manqué une reprise à bout portant, effaçait Sylvain Armand avant de battre Mickaël Landreau d'un pointu (84e, 2-2). Les Aiglons revenaient au score et s'envolaient deux minutes plus tard, lorsqu'Ederson se jouait de Yepes et Clément avant de battre Landreau (86e, 2-3). Un scénario cauchemar pour le PSG, qui se retrouve relégable, un scénario rêvé pour Nice, qui s'approche de l'Europe.

Loïc MOREAU
Football.fr







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 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



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