Julien Sablé : « Y aller crescendo »

Après avoir fait les beaux jours de l’AS Saint-Etienne, dont il fut le capitaine, Julien Sablé avait tenté une nouvelle aventure avec le RC Lens. Peu utilisé dans le Nord, le milieu de terrain de 28 ans va essayer de rebondir à l’OGC Nice…

- Julien, pourquoi avoir choisi l’OGC Nice ?
En premier lieu, c’est parce que je retrouve Frédéric Antonetti. Il a été mon entraîneur pendant trois ans à Saint-Etienne. C’est lui qui a lancé ma carrière au plus haut niveau, qui m’a révélé et qui ma donné confiance. Grâce à lui, j’ai pu aller au maximum de mon potentiel. Aujourd’hui, comme une voiture, j’ai besoin de remettre de l’essence et je reviens le voir (rires).

- Vous arrivez dans une équipe qui tourne bien, avec certainement de la concurrence. Cela ne vous effraie pas ?
Non car j’ai connu ça. Je sais que cette concurrence sera saine. Et puis le discours a été très clair avec le coach. Actuellement, il y a un trio au milieu qui est en place et qui tourne bien (NDLR : Echouafni, Faé, Hellebuyck). Si je prouve que j’en suis capable, je prendrai peut-être la suite d’Olivier (Echouafni). Mais aujourd’hui c’est lui le titulaire du poste. Je viens pour m’acclimater et faire le maximum pour que le groupe et le club atteignent les objectifs.

- Que pensez-vous pouvoir apporter à l’OGC Nice ?
Je suis un joueur de caractère, qui a été pendant quatre ans capitaine de l’AS Saint-Etienne. Je suis bon dans le pressing et dans les courses. Je joue simple et je pense être « propre » dans les relances. Mais je suis avant tout au service de mon collectif.

- Vous êtes né à Marseille, vous avez été formé et vous avez joué à Saint-Etienne, avant de partir à Lens et aujourd’hui à Nice. C’est un parcours un peu atypique…
Je n’avais pas prévu de rester aussi longtemps à Saint-Etienne, mais les valeurs stéphanoises s’accordaient bien avec mon jeu. A un moment, il y a eu une envie de la part de tout le monde de changer d’air. Le pari lensois est arrivé. Et je pense que cette expérience m’a fait du bien car j’ai beaucoup appris sur moi-même. A Saint-Etienne, j’étais assez protégé. A Lens, je me suis retrouvé tout seul et il a fallu se remettre en questions. J’ai eu une période très difficile l’année dernière. Cette année, j’ai réussi à remettre les choses dans le droit chemin, même si je n’ai pas pu totalement m’imposer.

- A Nice, l’objectif est-il de retrouver du temps de jeu ?
Pas dans un premier temps. D’abord, je dois me fondre dans ce collectif qui tourne bien. J’amènerai ce que je peux amener, mais je vais y aller crescendo. Je dois commencer par faire connaissance avec mes coéquipiers. Je n’ai pas de souci sur ma capacité à m’acclimater à l’ambiance niçoise. Je vais y aller discrètement et en apportant ce que je sais faire au quotidien et à chaque fois que l’on fera appel à moi.

- Le club est toujours en course sur les trois tableaux (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue). Que vous inspire le parcours de votre nouvelle équipe ?
Pour un joueur, c’est toujours mieux d’arriver dans un club qui « tourne ». C’est toujours plus facile de s’exprimer dans une équipe qui gagne. J’espère que ça va continuer comme ça et il n’y a pas de raison que cela se passe mal.

Fabrice Combes
Sport24