Un nul bien triste

Nice et Le Havre se sont quittés sur un résultat nul et vierge (0-0). Il était temps que les vacances arrivent pour les deux équipes.

Une première période sans rythme
Entre des Niçois en vacances depuis plusieurs semaines, ou presque, et des Havrais assurés depuis des semaines d’évoluer en Ligue 2 la saison prochaine, il ne fallait pas attendre du grand spectacle ce samedi au Stade du Ray. A moins que les Aiglons ne veuillent faire plaisir à leur entraîneur, Frédéric Antonetti, qui dirigeait son dernier match après quatre saisons à l’OGCN. La volonté était peut-être dans les esprits azuréens mais pas dans les jambes. Il fallait attendre 12 minutes pour voir Eric Mouloungui frapper dans les bras du jeune Mike Vanhamel, titularisé de dernière minute dans les buts havrais. Sur le contre, Mamadou Diallo ratait l’immanquable en expédiant le ballon au-dessus des buts alors qu’il était idéalement placé dans les 16,50 mètres (13e). Deux actions symboliques d’une première période sans grand rythme et où les 22 acteurs semblaient ne pas vouloir forcer. Seuls un tir croisé de Loïc Rémy (22e) et une frappe sans contrôle de Modeste des 30 mètres (28e) sortaient le public de sa torpeur. Mais les deux hommes ne trouvaient que le petit filet de Vanhamel qui, pour son premier match en Ligue 1, passait une soirée tranquille. Tout juste devait-il capter un tir trop mou d’Hellebuyck avant de rejoindre les vestiaires (41e).

Un poteau et c’est tout
Pour remédier à l’apathie de son équipe, Frédéric Antonetti lançait Adeilson et Ozokwo en lieu et place de Mouloungui et Quansah, guère inspirés avant la pause. Loïc Rémy allumait alors immédiatement une première mèche des 20 mètres. Mais son tir passait au-dessus (46e). Cette tentative laissait augurer d’une deuxième période un peu plus rythmée. Il n’en était rien et la rencontre retombait dans sa torpeur de la première période. Nice monopolisait le ballon sans accélérer et Le Havre perdait trop vite le ballon au moment d’amorcer ses contres. Bref, il ne se passait quasiment rien et le public du Ray s’ennuyait ferme. Jusqu’à ce bon travail d’Ozokwo qui centrait en retrait pour Modeste dont le tir instantané frappait le poteau de Vanhamel (68e). Dans la foulée, Adeilson profitait d’un décalage de Rémy pour se présenter face au portier normand qui sortait encore vainqueur de ce duel (70e). Le Havrais sauvait encore les siens sur un tir à ras de terre croisé d’Adeilson (81e) ou cette reprise de volée manquée de ce même Brésilien (89e). C’était la dernière occasion d’une rencontre qui se terminait sur ce triste (0-0).

Yoann Palej
Sport24