Les Aiglons y prennent goût

Comme contre Strasbourg et à Rennes, Nice, s’il a obtenu un point en préservant sa cage inviolée, n’a une nouvelle fois pas trouvé l’ouverture. Les Aiglons marquent le pas tandis que le Bordeaux de Pavon empoche lui un point précieux pour le moral des troupes.

Dans les coulisses du Ray
- En marge de la rencontre, quatre supporters des Girondins de Bordeaux ont dû être hospitalisés peu avant le coup d’envoi du match. Alors qu’ils venaient de pénétrer dans le stade pour rejoindre leurs places, les quatre hommes ont été pris à partie par des supporters niçois habitués du kop sud. Dans l’après-midi, des supporters des deux camps s’étaient déjà affrontés violemment dans le centre-ville de la ville.

- Les Niçois présents samedi en tribunes n’auront plus d’excuses s’ils ne chantent pas lorsque retentira désormais l’hymne niçois. Les paroles de Nissa la Bella (Nice la belle) ont en effet été distribués à tous les spectateurs. Une idée de l’association locale Sian d’Aqui qui avait intelligemment pensé à écrire les paroles de l’hymne niçois sur un petit carton pliable. Facile à conserver en poche en somme…

- Pascal Feindouno a connu des soucis de short en première période. L’attaquant bordelais a eu toutes les peines du monde à lacer correctement son short, au point de devoir même se mettre en slip au bord de la touche à la demi-heure de jeu pour tenter de réajuster la raison de son problème. A la pause, le Guinéen semblait se plaindre d’être constamment tiré par le short par les défenseurs niçois. Ce qui explique peut-être pourquoi le short du Bordelais n’avait jamais semblé aussi large que samedi soir.

- Dans la série « Feindouno et sa tenue de footballeur », à noter également que le Bordelais a échangé son maillot avec celui du Niçois Laslandes. Et ce dés la mi-temps. Les deux hommes se connaissent depuis six ans et Laslandes tenait vraiment à récupérer la tunique de son pote et ancien partenaire.

Les faits du match
34eme minute
Contre-attaque des Bordelais qui atterrit dans les pieds de Darcheville, à une trentaine de mètres du but de Grégorini. Darcheville accélère ballon au pied, se défait des deux derniers défenseurs bordelais et adresse une frappe croisée à ras de terre sur laquelle Grégorini se couche.

62eme minute
Festival de Pascal Feindouno sur le côté gauche de la surface de Nice. Feindouno parvient à redresser son centre à quelques mètres de la ligne des six mètres. Placé au second poteau dans un angle fermé, Miranda envoie son coup de tête sur la base extérieure du montant gauche de Grégorini.

79eme minute
Percée plein axe de José Cobos, monté aux avants-postes pour tenté d’apporter le surnombre. Le capitaine niçois passe la cinquième, échappe à la défense bordelaise mais manque de jus pour appuyer suffisamment sa frappe, captée via un plongeon par Ramé.

Jeu et joueurs
Le jeu
Très haché et constitué de nombreux déchets techniques des deux côtés, le jeu s’est essentiellement cantonné en milieu de terrain. Le plus souvent en possession du ballon, les Niçois ont bien tenté de trouver leurs pointes offensives, mais se sont constamment heurtés au bloc bordelais en défense.

Les Niçois
Solides en milieu de terrain, PITAU et BIGNE se sont attachés du mieux possible à passer par des passes courtes pour développer du jeu, mais ça n’a pas suffi. Par moment, EVERSON a lui aussi tenté de faire bouger les choses. Malheureusement pour lui, le Brésilien a même été malheureux sur ses coups-francs qui n’ont rien donné. ECHOUAFNI a apporté du sang frais en fin de match. Si, devant, CHERRAD, pas plus que MESLIN, n’a su mettre en danger Ramé, COBOS lui a semblé avoir retrouvé ses jambes de 20 ans.

Les Bordelais
Bien regroupés dans leur moitié de terrain, les Bordelais ont cherché, dès qu’ils récupéraient le ballon, à trouver le plus vite possible leurs attaquants devant. A ce jeu, POCHETTINO, auteur notamment d’un superbe geste défensif face à Laslandes, CANEIRA et FEINDOUNO ont été les meilleurs. Même si FEINDOUNO, comme DARCHEVILLE, a plus couru dans le vide que véritablement inquiété le gardien niçois.

Aurélien CANOT
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