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Nice, frictions au sommet

L'Equipe, le 28/03/2018 à 11h25

À la tête du Gym depuis 2011, le duo Rivère-Fournier n'est pas sûr de son avenir à cause d'un désaccord avec une partie des actionnaires du club.

À Nice comme ailleurs, les joueurs paSSent et les entraîneurs aussi, et il faut donc chercher la stabilité plus haut dans l'organigramme. Elle est assurée depuis 2011 par le président Jean-Pierre Rivère,arrivé au sommet du Gym en même temps que le directeur général Julien Fournier, et les deux hommes partiront aussi ensemble. Voici au moins une certitude, car le reste est plus flou et tout repose sur un deal conclu en 2016 : quatre investisseurs chinois et américains (Chien Lee, Alex Zheng, Paul Conway, Elliot Hayes) sont alors arrivés pour acheter 80% des actions du club, et Rivère s'est engagé à rester au moins deux ans à son poste, qu'il sera seulement obligé de quitter en 2021. D'ici là, il pourra partir chaque année et la première porte s'ouvre donc en fin de saison.

L'imminence de l'échéance suscite des interrogations et le Journal du dimanche a annoncé, le 18 mars, que le départ de Rivère en juin était déjà acté. Comme son équipe affrontait ce jour-là le Paris-SG (1-2), le président a vite croisé des journalistes pour réagir: « Quand les nouveaux investisseurs sont venus, j'ai été très transparent en expliquant que je resterais au moins deux ans. J'ai la main. Je ne partirai pas du jour au lendemain. Ne vous inquiétez pas... Pour l'instant, je ne suis pas dans cette réflexion. »

Tout va donc très bien ? N'allons pas jusque-là, car la réatité est plus contrastée en coulisses, où deux visions s'opposent autour de la stratégie à définir. La première réunit Rivère, qui détient toujours 20% des actions, Fournier et Alex Zheng, tandis que la seconde regroupe Chien Lee, président du conseil de surveillance, Paul Conway et Elliot Hayes (voir infographie). « Rivière et Fournier sont attachés à leur mode de fonctionnement, qui est de réinjecter dans le club l'argent gagné, détaille un de leurs proches. La vente de Jordan Amavi à Aston Villa en 2015 (11 M€) avait permis de financer le centre d'entraînement, celle de Nampalys Mendy à Leicester en 2016 (15,5 M€) avait falicité la venues de joueurs comme Younés Belhanda ou Mario Balotelli. Les autres actionnaires ont plus envie de voir une partie des bénéfices. » Ils ne peuvent que constater le succès de la méthode Rivère, qui a repris le club à la lisière de la relégation pour l'installer à une altitude inespérée.

Favre ne sera pas retenu
Aujourd'hui huitièmes de L1, les Niçois stationnent à trois points de la cinquième place, et peuvent envisager une troisième qualification européenne d'affilée, avec de jeunes joueurs qui laissent augurer de juteuses reventes. Il y a des tableaux plus sinistres, mais Lee et Conway ont toujours envie de mieux et de plus grand, et ils avaient entrepris une première opération séduction en passant dans les locaux de Nice-Matin, en janvier.

Méconnus du grand public, le plus souvent à l'étranger, ils aspirent à des responsabilités élargies et c'est ici qu'affleure une zone de frottement car Fournier n'est pas du genre à partager ses prérogatives. Il règne en maître sur la politique de recrutement, dont le succès est basé depuis plusieurs saisons sur l'anticipation. C'est beaucoup moins le cas cette année car les dissensions font obstacle aux prises de décision, même si des échanges réguliers ont lieu entre les acteurs. « Tout le monde est conscient que la situation ne peut pas durer ». souffle-t-on en interne, où la communication envers les employés diffuse toutefois des signaux d'union et de continuité.

Si Fournier et Rivère ne veulent pas se soumettre aux idées de Lee et Conway, ils n'entendent pas non plus claquer ta porte et souhaitent, dans l'idéal, assurer la transition jusqu'à la fin de la saison 2018-2019. Mais les changements de têtes dans les clubs se passent rarement selon des modalités aussi sereines, et rien ne garantit que ce sera possible à Nice,. où le banc de touche est un autre foyer d'incertitude. Sous contrat jusqu'en 2019, Lucien Favre est un entraineur très convoité en Allemagne, comme l'année dernière, mais il ne sera plus retenu contre son gré. Le Bayen Munich et le Borossia Dortmund le suivent et il y est forcément sensible, alors qu'aucune discussion liée à une éventuelle prolongation n'a jamais été initiée. Le Suisse n'a pas non plus évoqué un départ avec ses dirigeants, mais c'est de loin l'hypothèse la plus probable, et la question de son remplacement ne peut encore être ouverte à cause des problèmes de gouvernance. En attendant, l'essentiel est sauf, car l'équipe tourne, les jeune ont du talent et les échos du terrain sont positifs avant le match à Troyes, dimanche. Mais les désaccords entre actionnaires devront s'aplanir rapidement pour que le secteur sportif n'en souffre pas.







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 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
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