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Interviews :

Grimandi : «Je ne suis pas inquiet pour Vieira»

L’Equipe, le 04/04/2019 à 17h45

Directeur technique de l'OGC Nice depuis lundi, Gilles Grimandi a donné jeudi sa première conférence de presse. Il sera le troisième homme fort de l'exécutif, avec Gauthier Ganaye et Patrick Vieira, dont il ne doute pas qu'il soit niçois la saison prochaine.

Après dix-huit saisons passées à Arsenal (de 1997 à 2002 comme joueur, puis de 2005 à 2018, en qualité de recruteur aux côtés d'Arsène Wenger), Gilles Grimandi est de retour en France, au Gym, où il a été intronisé ce jeudi par M. Ganaye. Ce dernier a précisé les trois axes de son cahier des charges : « Il sera responsable de la performance de l'équipe professionnelle en lien avec Patrick Vieira. De la politique de formation du club. Et du recrutement, pour les jeunes comme pour l'équipe professionnelle. »

- Qu'est-ce qui vous a poussé à venir à Nice ?
L'histoire récente et ancienne de ce club français. C'est un club qui avance chaque année et dont le projet est à taille humaine. Mon champ sera élargi, je serai proche d'un manager général. Humainement, c'est un projet très intéressant.

- Vous venez de passer près de vingt ans en Angleterre, comment s'est décidé ce retour en France ?
J'étais lié à Arsenal pour le club et pour l'humain, certaines personnes l'ont quitté (Arsène Wenger) et il fallait laisser la place à une nouvelle équipe. Ici, j'avais été contacté par les anciens dirigeants (le duo Julien Fournier-Jean-Pierre Rivère) et je l'ai été à nouveau par les dirigeants actuels. Le projet était similaire. Tout cela était cohérent. Je n'ai pas trop hésité pour dire oui. Ma relation est très forte avec Patrick (Vieira), c'est un entraîneur de très haut niveau et c'est un atout supplémentaire.

«Ma première décision a été de faire venir Mathieu Louis-Jean comme responsable du recrutement»

- Allez-vous changer votre méthode en passant d'Arsenal à Nice ?
J'ai mes convictions et ma manière de travailler. Ma première décision a été de faire venir Mathieu Louis-Jean (43 ans, ancien arrière droit du Havre, de Nottingham Forest et de Norwich) comme responsable du recrutement. Il était recruteur à Manchester United (depuis 2016, il a commencé ce métier de recruteur en 2007) et il a une grande connaissance du football français. Il est compétent sur le plan international. Il prendra la place qui a été laissée vacante par Serge (Recordier, parti à l'AS Monaco à l'été 2018).

- On connaît votre grande amitié avec Patrick Vieira. Êtes-vous venu pour lui ?
Cela m'arrange qu'il soit là, ce sera plus facile pour moi mais le projet est plus global, il va au-delà de Patrick. Ici, le centre de formation et le centre d'entrainement sont extras. Avec Patrick, tout sera plus facile. Au club, les gens sont demandeurs et motivés, on devra apporter l'exigence du haut niveau. J'espère faire de belles choses.

- Une part d'incertitude entoure l'avenir de Patrick Vieira. Y êtes-vous sensible ?
Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il soit là la saison prochaine. Je le vois très impliqué au quotidien et je ne suis pas inquiet sur le futur, il est investi à un point que je ne soupçonnais même pas. Après, je ne suis pas naïf non, plus, je sais que Patrick sera sur les short list de plusieurs grands clubs. Il sera courtisé mais c'est quelqu'un qui a du mal à partir quand il est bien quelque part et qui est très intéressé par le projet niçois. Ici, on a tous les éléments pour grandir.

- Le centre de formation de l'OGC Nice est classé à la 11e place, en France. Comment améliorer ce classement ?
Il faudra travailler avec nos atouts. On a une équipe jeune, qui a 24 ans de moyenne d'âge, on est parmi les quatre équipes les plus jeunes de la L1. Il faut insister pour attirer les jeunes joueurs. Petit à petit, on en récupère car le travail est bien fait. Il faut créer un ADN niçois, les gens aiment le beau jeu, on a des statistiques intéressantes sur la possession de balle, il faudra être exigeant sur la qualité technique et aller chercher des joueurs avec de la personnalité et de l'intelligence.

«Le recrutement sera différent si on joue une Coupe d'Europe ou pas. Après, malgré le gros travail de Patrick, on a vu qu'il y avait un manque offensivement»

- Vous travaillez déjà sur le prochain mercato, sur quelles bases ?
L'équipe est jeune et en pleine phase de progression. Notre projet est d'être régulièrement européen. Là, il nous reste huit journées de Championnat avec cinq matches à domicile et on est dans la course. Si on fait une belle fin de saison, on a de bonnes chances d'être européen. Il faudra bien négocier nos deux prochains matches contre Montpellier et Rennes. Le recrutement sera différent si on joue une Coupe d'Europe ou pas. Après, malgré le gros travail de Patrick, on a vu qu'il y avait un manque offensivement.

- Cela fait quoi de revenir travailler en France ?
Je suis content. Et puis je ne suis pas loin d'ici, je suis un Haut-Alpin, je suis derrière les montagnes. Ma surprise a été de voir l'évolution de ce club. En fin de carrière, j'avais failli signer à Nice et j'étais venu visiter les installations. Il y avait un immense écart entre les installations des clubs anglais et ici, à l'époque. L'écart s'est nettement resserré.

- Vous avez vu beaucoup de matches de Nice ces dernières saisons.
Je n'ai pas raté une minute de tous les matches de la saison. On a régulièrement échangé avec Patrick sur l'évolution de l'équipe. L'an passé, je venais régulièrement. C'est une équipe que j'ai beaucoup suivie.

«Je suis un homme de terrain pas de bureaux»

- Vous allez assister aux matches de toutes les équipes du club ?
Je serai avec l'équipe pro à tous les matches et j'assisterai aux séances d'entraînement. Je vais essayer d'aller voir jouer la réserve le plus souvent possible. Je suis un homme de terrain pas de bureaux. J'aime ça. Il faut être présent tout le temps pour avoir une analyse et une expertise. Le club a besoin que les décideurs soient présents.

- Vous sera-t-il plus facile d'être écouté et de peser à Nice que dans un grand club comme Arsenal ?
C'est très difficile de travailler dans les grands clubs. Quand je suis arrivé à Arsenal, il y avait autant de personnes, environ soixante-dix, qu'à l'OGC Nice aujourd'hui. Et aujourd'hui, il y a 700 personnes à Arsenal. Nice, ça me correspond, on peut cibler le marché et enclencher un process. J'ai des responsabilités et il y aura des attentes. Je ferai cela avec passion et intégrité. Je suis au bon endroit, entouré des bonnes personnes.






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 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
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