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La corrida du bonheur

Nice-Matin, le 22/09/2002 à 09h00

Handicapés rapidement par l'expulsion de Pitau, les Niçois sont néanmoins parvenus à arracher une extraordinaire victoire grâce à un pénalty de Meslin et un courage de tous les instants

A Nice (stade du Ray), Nice bat Troyes 1 à 0 (mitemps 1-0).

10 935 spectateurs. Pelouse impeccable. Temps chaud. Arbitre : M. Bonnin.

But pour Nice : Meslin (40, s.p.)
Avertissements à Nice : Pitau (21e), Varrault (64e); à
Troyes: Meniri (50e), Thomas (63e), Hamed (79e).
Expulsion à Nice : Pitau (42e)

OGC Nice : Grégorini, Pamarot, Cobos (cap.), Abardonado, Bigné, Pitau, Roy, Everson, Varrault, Diawara (Olufadé 75e), Meslin (Aulanier 45e). Entraîneur : Gernot Rohr.

Troyes : Heurtebis, Hamed, Meniri, Bradja (Régis 46e), Tourenne, Linares, Thomas, Nivet, Baticle, Niang (Goussé 58e), Akrour (Bangoura 70e). Entraîneur : Jacky Bonnevay.

Que manque-t-il à ces soirées niçoises pour enthousiasmer les amoureux du ballon rond ? Rien !
Dans un match contre un mal classé qui sentait le piège à plein nez, les coéquipiers de José Cobos sont allés au bout de leurs idées pour renverser un sort contraire et faire mentir un arbitre pour le moins sévère avec une équipe qui ne méritait pas tant de coups de sifflet contraires.
A dix physiquement mais à dix mille en réalité, ils n'ont pas laissé passer leur chance de rester en haut de la pyramide du championnat. 17 points en 8 soirées, le bilan est tout simplement merveilleux. Mais aujourd'hui, il ne faut plus parler de miracle mais de reconnaissance.
Et revoir les ambitions à la hausse. Comment expliquer aux klaxonneurs de la nuit que Nice joue encore le maintien. Laissons-les rêver. L'été indien et niçois est tellement beau.

Rohr cartes sur table

A une époque où la majorité des entraîneurs joue à cachecache, il est rafraîchissant qu'un homme comme Gernot Rohr respecte l'information ! Et par conséquent le public. C'est donc avec son désormais traditionnel 3-5-2 que Nice a démarré son huitième rendez-vous avec la L1. Pour courir vers son bonheur.

Quelques tentatives contrées sur coups-francs (Everson puis Roy), une sortie courageuse de Grégorini dans les crampons de Niang, les premières minutes étaient crispantes, bridées. Voies sans issue dans un Ray en fusion.

Le Brésilien est intenable. C'est lui qui déchire le petit filet d'Heurtebis au bout d'un quart d'heure de jeu. C'est lui qui se multiplie aux quatre coins du terrain pour donner du rythme et de l'impulsion. Qui secoue un cocotier trop tranquille.

Comme d'habitude, les Niçois ne se jettent pas dans la gueule du loup. Ils attendent, cherchent, rodent, sans trop se découvrir. Un coup de tête de Niang (22e), une échappée dAkrour (29e) font passer les premiers frissons et confortent les coéquipiers de Cobos dans leur volonté de ne pas s'enflammer. Et permettent à Grégorini de montrer l'étendue de son talent.

Le premier qui déclare pourtant forfait, c'est l'arbitre de touche, M. Dagorne, qui se claque sur sa première accélération et réclame son remplacement !

Le sifflet de M. Bonnin

A la 37e Pamarot intervient sèchement sur Akrour. M. Bonnin offre comme un cadeau un pénalty bien généreux aux visiteurs. Le tir de Linarès est impeccablement arrêté par Grégorini. Et sur le contre, les Niçois survoltés arrachent un ballon et permettent à Everson de s'échapper. Meniri le fauche. Le coup de sifflet monte encore dans le ciel du Ray. Mais cette fois « Poussin » Meslin transforme le pénalty et s'offre son premier grand bonheur en L1.

Les Niçois ont à peine le temps de savourer. Les émotions sont loin d'être terminées. Car l'arbitre renvoie Pitau au vestiaire pour une faute vraiment peu évidente (2e jaune) et oblige Nice à jouer toute une mi-temps en infériorité numérique. Rohr est alors obligé de replacer ses pions sur l'échiquier (4-4-1) et de sacrifier le buteur Meslin pour faire rentrer un « bosseur» comme Aulanier.

Pendant une mi-temps, Kaba Diawara sera bien seul.

A double tour

Les Niçois sortent les bleus de chauffe et les combinaisons de survie. Cette équipe n'a de leçon à recevoir de personne sur le plan mental. Quand on revient de l'enfer d'un été truffé de pièges, ce n'est pas une simple contrariété de ce genre qui peut casser une si belle harmonie. Et user le temps des copains.

Devant un Grégorini chaudbouillant, les barbelés sont déroulés. Le mur est dressé. Le couvert de la résistance est mis.

Le coeur au bout des crampons, la fierté en bandoulière, l'envie dégoulinante.
Pendant 45 minutes, il faudrait des pages et des pages pour souligner les actes de bravoure d'une équipe rouge et noire défendant son acquis et sa place de leader. Jamais Troyes ne trouvera les clés du coffrefort. Même une tête de Régis viendra s'écraser sur la transversale du portier niçois dans les arrêts de jeu. Les dieux ne sont pas tombés sur la tête. Et Nice est toujours avec eux. Au sommet.

Cette équipe mérite le respect. C'est tout. C'est tellement beau.

Yves MERENS.
Dimanche 22 Septembre 2002
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