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Presse :

Les Verts passe-muraille

Le Progrès, le 15/01/2004 à 20h44

Jau, d'une superbe frappe et Compan sur penalty, ont passé le mur de la Méditerranée avec panache. Tout en s'appuyant sur une défense qui a donné une leçon de savoir-faire aux Niçois. Superbe !

Au fil des saisons, avec la multiplication des matches et l'évolution du jeu en termes de vitesse et d'intensité, les footballeurs sont devenus des athlètes et, quel que soit son bagage technique, le joueur de haut niveau doit de nos jours posséder des arguments physiques pour supporter les duels, et faire en sorte d'en sortir vainqueur le plus souvent possible. C'est une évidence, le football moderne est d'abord un combat, un affrontement physique.
Prendre le dessus sur l'adversaire, avec son corps et son mental, est en tout cas aujourd'hui la première condition à remplir pour espérer dominer l'équipe adverse, ou pour le moins faire en sorte qu'elle ne vous mette pas à mal. C'est à partir de ce postulat que l'OGC Nice de Gernot Rohr s'est construit et taillé une réputation d'extrême solidité, digne des plus grandes formations du Calcio, de l'autre côté de la Méditerranée, .
Cette méthode, qui s'est d'abord imposée à une équipe faite à la va vite, en raison des problèmes administratifs rencontrés par le Gym avant le début de la saison 2002/2003, est devenue rapidement la marque de fabrique de Niçois, partis du principe qu'à défaut de gagner, il fallait essayer de ne pas perdre.
Ça a parfaitement fonctionné la saison passée et ça marche encore avec, à l'appui, des chiffres indicatifs de la pugnacité azuréenne: Nice a réussi neuf nuls, perdu seulement trois matches depuis le début de la saison. Et sa défense est la seconde de France. Sochaux a été le dernier a faire les frais de cette intransigeance samedi dernier et hier c'était aux Verts de relever l'énorme défi physique qu'imposent invariablement Cobos et ses comparses.
À ce titre, les premiers instants de la partie devaient servir de baromètre. Si le froid s'était installé soudainement sur la pelouse, ça promettait d'être chaud tout de même avec une première réponse sur le niveau d'engagement des 22 protagonistes dès la 7e seconde à l'occasion d'un duel aérien entre Pamarot et Bridonneau. Le défenseur stéphanois finit sur les fesses. Un avantage psychologique que Hernandez se chargea d'annuler d'un dégagement, riche de volonté.

LES VERTS DÉFENDENT BIEN
Figure de proue de Gym, le capitaine Cobos se fit fort de commettre la première faute aux dépens d'Hellebuyck. Sans méchanceté mais de manière à rappeler son équipe à ses devoirs. Ce qu'il fit avec son aptitude à commettre des fautes loin de Grégorini. Ce que l'on a l'habitude d'appeler fautes utiles car elles cassent la dynamique adverse. Nice en commit quatre en 20 minutes, ce qui représentait peu de choses mais cela empêcha les Verts de s'approcher sérieusement de la zone de vérité. Pamarot vint en ajouter une sur Hellebuyck en pleine centre du terrain, suivi bientôt par Pitau sur Compan.
C'était peut-être le signe d'un enhardissement stéphanois qui se fit jour de manière spectaculaire après la demi-heure de jeu avec le but limpide de Jau, servi par une déviation superbe de Compan, pour une fois délaissé par l'un de ses gardes du corps.
Il était question dès lors de bien défendre, ce que l'arrière-garde verte s'était appliquée à faire jusqu'alors avec une certaine lucidité comme l'indiquait son compteur de fautes commises à la pause, 3 au total, pour presque une quinzaine de duels remportés.

ET MARQUENT DEUX FOIS
Pendant ce temps-là, Nice avait perpétré 9 fautes, dont une (de main) valut à Cherrad de récolter le premier avertissement du match juste avant la pause, et gagné 11 duels.
La reprise fut plus musclée encore côté azuréen et le robuste Pamarot vit à son tour du jaune après avoir envoyé Citony dans les balustrades. Les Niçois étaient remontés mais perdaient les pédales sur un départ de Marin qui accroché par Traoré, bénéficiait d'un penalty transformé par Compan.
Le mur de la Méditerranée s'était fissuré, et Rohr jetait tout de suite ses dernières forces, Ba et Scotto, dans une bataille bien maîtrisée par des Verts, toujours concentrés sur les duels et le souci de ne pas commettre de fautes (une seule après un quart de jeu en seconde mi-temps).
Les quelques ignards de la tribune niçoise n'y changeaient rien, l'ASSE faisait front sans paniquer à l'image d'un Hognon de grande envergure. En vérité, les Stéphanois avaient joué ce coup-là «à la niçoise». Forts derrière, réalistes devant. La leçon méritait d'être vue, elle ouvrait en grand les portes des demi-finales de la coupe de la Ligue.

YVES VERRIÈRE
Le Progrès






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