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Presse :

Nice tombe sur un os !

Nice-Matin, le 01/12/2002 à 12h25

On ne va pas bruler aujourd'hui ceux qu'on adorait encore la veille. Tout ça à cause d'un match raté !

SEDAN 3 - NICE 0
A Sedan, stade Louis-Dugauguez
Sedan bat Nice 3 à 0 (1-0)

12000 spectateurs, temps froid, bonne pelouse
Arbitrage de M. Auriac.

But pour Sedan : H. Camara (35e et 46e), Liri (89e)
Avertissements à Sedan : Noro (38e), M'Bami (67e)
A Nice : Gagnier (28e)

Sedan : Regnault - A. Camara (puis Jambay 24e), Jezierski, Capron (cap) - Oulida, M'bami, Noro, Ducourtioux - Mo. N'Diaye, Vaz (puis Di Tommaso 87e), H. Camara (puis Liri 83e). Entraineur : Henri Stambouli.

OGC Nice : Gregorini - Varrault (puis Barul 68e), Abardonado, Traore, Pamarot - Everson (puis Cirilli 86e), Roy (cap), Bigné, Scotto - Diawara (puis Ayeli 76e), Gagnier. Entraineur : Gernot Rohr.

Mais hier, alors qu'on avait transféré les cendres du génial géniteur des Trois Mousquetaires et de Monte Cristo au Panthéon, nos mousquetaires niçois, d'ordinaire si empreints de panache, nous ont parus bien émoussés. Peu inventifs. Naifs surtout ! Monsieur Dumas s'il était encore de ce monde et se passionnait pour les choses du ballon, aurait sans doute apprécié le brio dont ont fait preuve les Sedanais, formidables manieurs d'épée aux avant-postes et tellement conquérants.

Tout ça pour vous dire que cette épopée ardennaise, si belle fut-elle pour les joueurs aux blasons verts, nous laisse quand même un gout bien amer. Il faudra retenir la leçon et se remettre dans 48 heures dans le cours de l'histoire.

La soirée promettait d'être frileuse dans les tribunes mais bouillante sur le gazon ardennais : elle l'a été, malheureusement ! Pour cela, encore fallait-il savoir faire preuve de patience et attendre benoitement une bonne demi-heure pour voir enfin le jeu se débrider. Auparavant, on s'était contenté de s'escrimer à fleurets mouchetés au milieu de terrain. Côté niçois, seule une tête de Varrault (2e) sur centre de Diawara avait enrichi la colonne « occasion », bien que les coéquipiers de Roy se furent montrés entreprenants.

Mais au fil des minutes, les Sangliers allaient peu à peu se jouer des capés Azuréens, provoquant plusieurs fois la rupture dans l'arrière-garde niçoise. Rupture concrétisée par un but d'Henri Camara (35e) venant récompenser les efforts consentis.

Une première tête de N'Diaye repoussée en corner avait servi d'avertissement. Trois actions plus tard, Louis-Dugauguez pouvait bel et bien exulter. Nice était aux abonnés absents et seule une frappe d'Everson (repoussée par la défense) dans la minute suivant le but, sonnait comme une bien maigre révolte.

En fait de révolte, c'est Sedan qui allait toucher une deuxième fois au cœur, dès la reprise des hostilités. Un débordement sur l'aile, un ballon mal négocié par la défense azuréenne repoussant aux 20 mètres dans les pieds de Camara, lequel frappait puissament et instantanément, obligeant Gregorini à se saisir du ballon... derrière la ligne.

De froide, l'ambiance en devenait subitement glaciale dans le camp niçois. Il restait encore quarante quatre minutes à jouer mais la soirée sentait déjà passablement le roussi ! Evidemment, les mousquetaires croyaient encore pouvoir écrire un épilogue plus heureux, mais leurs réactions étaient beaucoup trop sporadiques pour vraiment inquiéter les Sedanais.

Lesquels n'hésitaient pas à venir houspiller et provoquer sans cesse la défense du Gym. Dès lors, le troisième but de Liri en toute fin de match n'était qu'un avatar de plus à ajouter à cette défunte journée.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

D'Artagnan-Cobos n'était pas des Ardennes. Il doit être bien malheureux. Mais on ne va pas faire l'injure à ses partenaires d'écrire qu'il aurait suffit à transformer cette mauvaise fable en un roman à l'eau de rose...

Ils nous doivent une revanche.

Rendez-vous mardi contre Ajaccio.

Les buts
35e : un coup-franc de Vaz est repoussé par la défense, le Sedanais récupère et décale cette fois Henri Camara qui se joue de Pamarot et trompe Gregorini d'une frappe à ras de terre.

46e : un ballon mal négocié par les défenseurs niçois revient aux 20 mètres dans les pieds de Camara. Il frappe instantanément et son ballon, capté par Gregorini, a tout de même passé la ligne.

89e : Liri s'engouffre sur la droite des buts de Gregorini dans la surface de réparation, au niveau de la ligne de corner. Il prend sa chance et mystifie le gardien niçois d'une frappe dans l'angle opposé du but.

On a aimé
- L'abnégation et le travail infatigable du trio de récupérateurs niçois (Everson, Roy, Bigné) mais ce fut souvent en pure perte tant les hommes de Stambouli leur laissèrent peu d'espaces pour créer ensuite quoi que ce soit.

On a regretté
- La soirée « sans » de Kaba Diawara. Aucune occasion pour le meilleur buteur du Gym, sorti à la 76e et qui, il est vrai, fut très rarement approvisionné...

- Les absences de l'arrière-garde du Gym. Etait-ce le froid ? Toujours est-il que les trois buts encaissés ont stigmatisé la naiveté et l'immobilisme d'un groupe qui nous avait habitués à davantage d'application.


Christophe DEPIOT.
Dimanche 01 Decembre 2002
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Nice - Lorient : 3-0





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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 47 29 13 8 8 +9
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



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   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
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   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient : 3 - 0
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice
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