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Interviews :

Olivier Echouafni : « Le GYM est loin d’être mort »

Football365, le 12/02/2007 à 11h23

Après un nul à Lyon et deux victoires à domicile, Nice savoure sa réussite du moment. Bien que toujours reléguable, Olivier Echouafni souligne l’importance de l’arrivée d’un joueur comme Laslandes.

- Olivier Echouafni, Nice a vécu encore une belle soirée samedi en battant Troyes (3-0), un adversaire direct pour le maintien…
On devait déjà confirmer notre victoire contre Bordeaux et notre match nul ramené de Lyon. Ce qui a été fait au niveau du résultat, mais aussi avec la manière. C’est un tout. C’est bénéfique pour nous. En plus, c’est une équipe qui venait de faire un très bon résultat face à Lyon (Ndlr : victoire 1-0). On sait aussi que gagner deux fois à domicile n’est jamais évident. En général, c’est souvent un match gagné et un match nul ou perdu. On a fait carton plein. On est obligé d’engranger les points, surtout à domicile.

- Avec ces trois bons résultats qui s’enchaînent, n’en venez-vous pas à regretter ce début de saison catastrophique ?
C’est un début de saison qui nous plombe. Maintenant c’est un vrai combat pour le maintien jusqu’à la 38eme journée. On s’y prépare et on est prêt. Même si samedi on a confirmé ce qu’on a pu faire contre Lyon et Bordeaux, on est déjà très concentré sur les prochains matchs. Notamment celui de Valenciennes.

- L’arbitre de la rencontre, M.Auriac, refuse un but à Lilian Laslandes à la 18eme minute de jeu. Est-ce que vous vous êtes dit que la poisse était de retour ?
Non pas du tout. On maîtrisait bien le jeu et on se créait des occasions. Je me suis dit que cela allait payer. Ensuite, on marque au meilleur des moments, juste avant la mi-temps.

- Vous n’avez pas baissé les bras et vous avez insisté. C’est un peu nouveau pour Nice…
Peut-être avons-nous un peu plus de réussite maintenant. Dans le jeu, on commence à trouver des automatismes. Mais vous savez, depuis le début ce groupe vit très bien malgré la mauvaise entame et le manque de réussite. Je pense que c’est cela qui va nous permettre de nous en sortir.

- Frédéric Antonetti a dit après le match qu’il regrettait le fait que vous ayez reculé de 10 mètres en début de seconde période…
Vous savez contre Bordeaux aussi on avait reculé. Là, on l’a beaucoup moins fait. Quand vous êtes 19emes, que vous jouez votre maintien et que cela ne fait pas longtemps que vous goûtez de nouveau à la victoire, vous doutez et vous vous laissez envahir par le pressing adverse. Mais on sent qu’il y a eu de la progression entre Bordeaux et Troyes. Contre Bordeaux, on a reculé quasiment toute la deuxième mi-temps, contre seulement peut-être dix minutes face à Troyes.

« Notre goal-average, c’est pratiquement un point d’acquis »

- Certains joueurs se mettent particulièrement en valeur sur les derniers matchs. On pense notamment à Ederson, auteur de trois buts en deux matchs…
C’est vrai que c’est un joueur qui a de grosses qualités, qui a de la confiance et qui travaille bien. Mais il y a d’autres joueurs qui ont la capacité de réaliser de bonnes performances. Lilian (Laslandes) et Baky (Koné) par exemple commencent à trouver des automatismes. Il faut aussi penser aux autres : Marama (Vahirua) ou encore David Bellion qui va revenir. On recommence à avoir un effectif au complet et on va avoir besoin de tout le monde d’ici la fin de saison.

- On sent que l’arrivée de Lilian Laslandes a vraiment constitué un plus pour cette équipe…
Bien sûr ! Et à tous les niveaux. Dans le jeu Lilian est un point d’ancrage. Il a une grosse expérience et il nous fait profiter de son jeu aérien et de ses déviations. C’est peut-être ce qu’il nous manquait depuis le début de la saison. On est bien content de l’avoir. En dehors, Lilian reste Lilian. Je le connais depuis un certain temps. Il sait aussi être un homme important en dehors du terrain.

- Cette période de mieux pour l’OGC Nice correspond également aux soubresauts qui ont eu lieu à la tête du club dernièrement avec le vrai faux départ de Maurice Cohen. Y a-t-il un rapport ?
A Lyon, on s’est surtout dit qu’on n’avait rien à perdre et qu’on pouvait réaliser une grande performance. Maintenant, il y a eu des turbulences, mais notre force, c’est d’être rester concentré sur le terrain. C’est important.

- Du coup vous voilà maintenant seulement à un point de Troyes, premier non-reléguable…
On se dit que l’opération maintien va encore être très longue et très difficile mentalement. Il va falloir s’accrocher. Mais on a marqué un grand coup samedi soir. On a marqué un petit peu les esprits. Le GYM est loin d’être mort. On a retrouvé aussi une communion avec notre public, c’est important. Et puis à souligner en rouge : notre goal-average. Il est de -4, alors que Nantes (19eme) est à -12 et Sedan (20eme) à -13. C’est pratiquement un point d’acquis pour la fin de saison.

- La semaine prochaine, vous vous déplacez à Valenciennes qui est également candidat au maintien. VA qui a passé cinq buts à Nantes samedi soir…
Ils seront favoris. Ils sont devant nous au classement (15emes). Maintenant je pense qu’on aura aussi notre mot à dire.

Nicolas BERTÉ
Football365







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