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Presse :

Nice piège Monaco

L'équipe, le 07/04/2003 à 22h44

Superbement organisés, les Aiglons, qui ont marqué sur leur seule occasion, privent Monaco de la tête.

Quelle terrible désillusion pour les Monégasques ! Alors qu'ils espéraient reprendre la place de leader aux Lyonnais, ils ont dû baisser pavillon face à leurs voisins Niçois. Une défaite, la deuxième consécutive à domicile après celle face à Bordeaux (0-1), qui intervient au plus mauvais moment, et que les coéquipiers de Giuly auront peut-être du mal à avaler. Parce que les Niçois se sont le plus souvent contentés de résister avant de placer une superbe accélération par l'intermédiaire de Kaba Diawara, buteur retrouvé.

Les Monégasques ont pratiquement toujours eu la maîtrise du jeu. Mais ils ont aussi inexorablement buté sur la défense du Gym, cadenassée de main de maître par Rohr et n'ont pas trouvé de solution. Du coup, les Aiglons, en perte de vitesse depuis un mois, mais deux fois vainqueurs de l'ASM cette saison, redeviennent des concurrents sérieux pour la course à l'Europe où leurs qualités de solidarité, de courage et d'organisation, de nouveau mises en exergue au stade Louis-II, peuvent les aider à faire la différence.

Personne ne s'amuse face à eux et, hier, Monaco ne s'est vraiment pas amusé. Du reste, Deschamps et ses joueurs ne se faisaient aucune illusion. Ils savaient que le résultat susceptible de les projeter à nouveau devant la meute, ils devraient aller le chercher. Qu'il leur faudrait mater un environnement forcément hostile avec l'arrivée en Principauté de plusieurs milliers de supporters en rouge et noir. Mais qu'il leur faudrait surtout percer le coffre-fort que ne manquerait pas de fabriquer Rohr. Bien vu.

Car c'est une défense à cinq que l'entraîneur du Gym avait concoctée. Avec Abardonado et Traoré au marquage des deux attaquants. Avec Varrault dans la zone de Rothen et Pamarot dans celle de Giuly, les deux latéraux étant le plus souvent soutenus par Bigné à droite et Everson à gauche. Alors, Monaco avait beau mettre du rythme dans tout ce qu'il entreprenait, essayer de prendre de vitesse le bloc niçois et tenter de varier la manoeuvre, rien n'y faisait. Ses attaquants venaient sans cesse échouer sur Cobos et sa bande, qui par ailleurs leur imposaient un terrible examen physique ponctué de duels sévères dans toutes les parties du terrain, témoin le carton jaune récolté par Traoré pour un tacle violent sur Bernardi, et d'une domination presque sans partage des Aiglons dans le domaine aérien.

Dans ces conditions, les occasions brillaient par leur absence. Coté niçois, bien évidemment, où Cherrad, seul en pointe, ne pouvait pas faire grand-chose. Mais, côté monégasque, également où les enchaînements étaient tués dans l'oeuf et où on atteignait la mi-temps sur une seule occasion, un long ballon de Rothen remis de la tête par Prso pour Giuly qui, en pleine course, était trop court (39e).

66e minute : premier tir cadré

Dans ce match fermé à double tour et dont on pouvait craindre qu'il dégénère à n'importe quel moment vu l'entrain et l'acharnement mis par les deux équipes à ne pas laisser le moindre pouce de terrain, on accueillait comme une véritable offrande les semblants d'opportunités qui s'offraient aux Monégasques à la reprise.

Le Gym évoluait un soupçon plus haut et Monaco trouvait quelques espaces. Rothen lançait Nonda qui prenait le meilleur sur Cobos mais ne réussissait pas à placer sa frappe croisée (61e) avant qu'un petit événement ne se produise. Sur un coup franc bien placé à 22 mètres, Rothen enveloppait un ballon que Gregorini, au prix d'un bel effort, mettait en corner. On jouait la 66e minute et c'était tout simplement le premier tir cadré de la rencontre. Monaco insistait mais ne s'en sortait pas. On sentait de plus en plus que, sur un coup, tout pouvait basculer. Rohr le sentait aussi sans doute, qui invitait Diawara à prendre la place de Cherrad à la pointe de l'équipe niçoise. Et le coaching de l'entraîneur franco-allemand se révélait d'une justesse implacable. Le Gym ne s'était pas procuré une seule occasion de but jusqu'à cette fin de match et l'ancien Parisien n'avait plus marqué de but depuis le 15 janvier, à Montpellier. Et bien, à la réception d'une sorte de tacle de Pitau, Diawara effaçait tout ça (78e). Avec beaucoup de sang-froid, il lobait Roma sorti à sa rencontre et offrait une incroyable victoire aux Niçois qui n'avaient plus connu pareil bonheur depuis sept journées et un succès face à Guingamp.

C'est sans doute ce qui explique l'incroyable liesse qui s'empara d'eux en communion avec leurs supporters quand quelques instants plus tard, M. Garibian, pas toujours bien inspiré, renvoya les équipes aux vestiaires.

J.-C. B.
© L'EQUIPE






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