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Interviews :

Kaba Diawara : " il faut battre Strasbourg ! "

Nice-Matin, le 06/08/2002 à 08h18

Le premier buteur niçois est formel. Nice devra prendre trois points samedi.

Assis sur un banc de la salle de musculation, il donne du poids à ses propos.
Le discours clair, la pensée franche, il ne feinte aucune interrogation.
Samedi, il a marqué un but et bien plus d'esprits lors de son premier match officiel sous le maillot niçois. Mais Kaba Diawara préfère s'arrêter sur les raisons d'un échec. Histoire de trouver les solutions. Au plus vite.
Lui le grand voyageur (Toulon, Bordeaux, Rennes, Arsenal, Marseille, Paris, West Ham, Blackburn, Paris, Ferrol) s'est déjà impliqué dans le défi niçois.
Quand Kaba pose ses valises.

- La défaite face au Havre ?
- Elle est gênante. Pas alarmante. Nous sommes mal entrés dans la rencontre. Trop timorés. Trop crispés. Bref, nous avons passé une grosse demi-heure dans le brouillard. Et le premier but Havrais ne nous a pas facilité la tâche. Durant la majeure partie de la première mi-temps, nous n'avons pas joué, nous avons balancé. Puis, il y a eu du mieux lorsque nous avons écarté le jeu. En passant sur les côtés, nous nous sommes créés deux ou trois bonnes situations. Notre seconde période a d'ailleurs été bien meilleure. Hélas, nous avons pris un but assassin en fin de match. Dommage...

- Une explication ?
- Après l'égalisation, nous sommes tombés dans la précipitation. Nous voulions, très vite, inscrire un second but. Il restait pourtant du temps (26 min). Mais nous nous sommes remis à balancer. Bref, nous avons mal géré ce coup et nous l'avons payé cash.

- Le positif ?
- Nous avons prouvé que nous pouvions jouer au ballon. Le Havre a marqué deux buts mais ne nous a jamais bougés. L'équipe est courageuse, solidaire, combative. Elle a du coeur et de la qualité. Il ne faut pas oublier qu'elle a du retard sur les autres. Il y a pas mal de nouveaux et le 3-5-2 mis en place samedi était inédit. Ce ne sont pas des excuses mais des circonstances atténuantes.

- Le négatif ?
- Un certain manque d'expérience. Il faudra aussi se pencher sur les entames de match. Déjà à Bastia, en amical, nous avions raté notre entrée. Ca s'est, hélas, reproduit samedi.

- Votre but ?
- Avec Pablo (Rodriguez), nous avions travaillé les corners. Ses trajectoires de balle sont plongeantes. On part pour mettre la tête et on finit avec le pied. C'est ce qui s'est passé sur l'action. Un but lors de mon premier rendez-vous au Ray est un grand plaisir. Et puis, il y avait si longtemps que je n'avais pas marqué en championnat de France. Je reste sur deux années de galère dues à des blessures diverses. Ce but est une petite revanche sur le mauvais sort.

- L'ambiance ?
- Chaude. Une ambiance du Sud. J'ai vraiment senti qu'un douzième homme était avec nous.

- Strasbourg, samedi ?
- Nous n'avons pas le choix. Lorsqu'on reçoit deux fois de suite, il faut prendre au moins trois points. Après la défaite face au HAC, il nous faut battre Strasbourg. Un autre promu. Un concurrent direct pour le maintien.

- L'objectif maintien ?
- Ca sera une lutte. Un combat lors de chaque journée. Beaucoup d'équipes se tiennent. Nice a tout fait pour monter en L1. Il faut maintenant se battre pour y rester. Nous n'avons plus de temps et de points à perdre.

- L'entente avec Meslin ?
- Elle promet. Nous allons nous trouver. Aujourd'hui, nous nous découvrons. Mais je pense que nous n'aurons pas de problème de cohésion, de complicité. Nous sommes dans le même état d'esprit. Prêts à travailler, à se sacrifier pour le bien de l'équipe.

- Pourquoi avoir choisi Nice ?
- Quand j'ai eu Gernot Rohr au téléphone, son discours m'a plu. J'ai très vite adhéré au projet niçois. J'avais envie de participer à cette belle aventure humaine. Et puis, retrouver le Sud n'était pas pour me déplaire.

- Et maintenant ?
- Pour moi, le meilleur est à venir. Entre les départs et les blessures (pubalgie, genou), je n'ai jamais pu faire une saison pleine. Mais je n'ai que 26 ans. Et une folle envie de réussir.

- Nice ?
- Je ne connaissais que le parc Charles-Ehrmann où je venais jouer avec les jeunes toulonnais. Je découvre Nice au fil des jours. Là, je suis à l'hotel à Carros avec mon épouse. Nous cherchons un appartement. Bref, tout ce passe bien. Reste à gagner contre Strasbourg.

Philippe Camps
mardi 06 Aout 2002
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