Morgan Sanson : « Remettre Nice en Europe »

Première recrue estival du Gym, Morgan Sanson a été présenté ce vendredi après-midi à la presse. Il explique son choix de venir à Nice et ce qu'il pense apporter au club.

- Qu'est-ce qui vous a convaincu de venir à Nice ?

Je dirais que le maître-mot, c'était l'ambition. Aujourd'hui, j'arrive personnellement plein d'ambition et le club de Nice a montré qu'il mettait tout en œuvre pour grandir encore. Il y a de vraies infrastructures, des personnes compétentes autour de moi aujourd'hui, mais aussi dans le club. Un directeur sportif, un coach qui est nouveau, qui amène une fraîcheur et une philosophie de jeu. Tout cela a fait que mon choix s'est porté sur l'OGC Nice.

- Comment vous sentez-vous physiquement après votre début de préparation avec Aston Villa ? Pouvez-vous nous parler de votre prêt à Strasbourg l'an dernier où vous aviez été l'un des grands artisans du maintien ?

Je me sens très bien. J'ai entamé ma préparation avec Aston Villa comme un joueur normal. Moi dans ma tête, je savais que j'allais partir donc je me suis mis focus terrain et performance. J'ai beaucoup travaillé sur l'aspect physique pour arriver dans mon nouveau club en étant prêt. Il y a un petit décalage horaire avec le voyage aux Etats-Unis mais aujourd'hui je me sens bien, à 100% physiquement et surtout à 100% mentalement avec beaucoup de fraîcheur et l'envie de confirmer mes six mois à Strasbourg. Strasbourg que je remercie d'ailleurs aujourd'hui de m'avoir permis de revenir au devant de la scène, parce qu'il y a 6 mois j'étais au fond du trou et peu d'équipes croyaient en moi. De voir aujourd'hui que cela a porté ses fruits et que j'ai été récompensé en signant à l'OGC Nice, je ne peux que les remercier.

- Avez-vous eu des contacts avec le coach avant de signer ? Quel échange avez-vous eu et comment compte-t-il vous utiliser ?

Oui bien sûr, cela faisait partie de mes critères de choix d'avoir une discussion avec le coach. On a eu un appel très constructif avec une explication de sa vision des choses. On voit que c'est un coach avec de réelles ambitions et aussi un vrai projet de jeu, avec une philosophie très précise. En quelques entraînements, j'ai senti déjà qu'il savait là où il voulait aller. Il amène beaucoup de clarté au niveau du jeu, tout est fluide, tout est précis. C'est un appel qui a beaucoup compté pour moi. J'ai vraiment eu un super feeling que ce soit avec le coach et avec Flo (Ghisolfi). Tout ça m'a permis de faire un choix clair dans ma tête et en quelques petites semaines c'était réglé.

- Quel est le plus que vous souhaitez pouvoir apporter à l'OGC Nice ?

Aujourd'hui, cela va faire beaucoup d'années que je suis en Ligue 1. Je commence, à 28 ans, à avoir pas mal d'expérience. J'ai joué dans différents clubs, j'ai eu une expérience à l'étranger qui m'a beaucoup aussi apporté et qui m'a fait mûrir. Les six derniers mois, j'ai senti que j'avais vraiment envie d'aller loin et d'avoir beaucoup d'ambition. Donc aujourd'hui, j'amène comme je l'ai dis mon expérience mais aussi ma volonté de remonter là-haut, de retoucher les coupes d'Europe, que ce soit l'Europa League ou plus tard la Champions League. Mon objectif personnel, c'est de remettre l'OGC Nice en Coupe d'Europe, comme le club l'a fait ces dernières années, et d'être le plus performant possible le plus rapidement possible. Je veux rendre fier tout le monde et redonner la confiance qui m'a été donnée.

- Vous êtes déjà venu à Nice plusieurs fois avec Montpellier ou Marseille, lors de derbys assez chauds. Quel regard portez-vous sur ce club ? Avez-vous demandé des conseils à certains anciens, comme Anthony Mounier dont vous êtes proche ?

Les matchs du Sud sont toujours des rencontres à enjeu, à pression, mais ce sont des matchs en tant que footballeur qu'on adore jouer. Moi j'adorais jouer contre Nice, que ce soit avec Montpellier ou Marseille. Ce sont des matchs où il y a des pressions particulières, une rivalité particulière. Mais on est là pour jouer des matchs comme ça, à enjeu. Ce sont des matchs qui comptent. Bien sûr que je me suis renseigné mais je savais déjà ce que c'était de jouer à l'Allianz Riviera. De la part d'Anthony Mounier ou Valère Germain, qui sont passés par ici, j'ai eu un regard extérieur qui m'ont permis d'avoir une autre vision sur le club. Ils m'ont dit "fonce" (rires).