Strasbourg - Nice... vu d'en face

Marc, supporter strasbourgeois, nous livre ses impressions sur la rencontre Strasbourg - Nice, ou l'arbitrage aura pesé lourd sur le résultat final. Voici l'analyse du match... côté Strasbourgeois !

Pas vraiment de surprise au coup d'envoi : Nice est venu pour verouiller derrière et tout miser sur quelques occasions. Ca a plutôt bien marché en témoigne ce contre fulgurant sur le premier but, entâché tout de même d'une faute sur Ulrich Le Pen au milieu de terrain. La suite, c'est un beau plongeon de Ba pour obtenir le coup franc du deuxième but sur lequel on a encore pu profiter de la classe d'Echouafni sur coups de pieds arrêtés. On le savait redoutable dans cet exercice mais la mise en garde de Kombouaré ne l'a finalement pas empêché d'alourdir la marque.

Strasbourg est, comme face à Sochaux et comme à Nantes, inexistant en première mi-temps et l'OGCN semble serein. Derrière, Cobos a la classe et côté Racing, personne ne sort du lot. A la pause, les joueurs sortent du terrain sous les sifflets du public et personne n'y croit plus vraiment. Remonter deux buts, c'est du rarement vu à la Meinau.

La deuxième mi-temps débute dans une autre physionomie, le Racing est revigoré et veut réduire le score. Tandis que Fernandez s'amuse à cueillir les pâquerettes dans son but, nos avants tentent tant bien que mal de trouver la faille. Et c'est à ce moment là qu'il y a du bruit : Non, Monsieur l'arbitre, il n'y avait pas faute sur Niang. Sur les images télévisées, on voit bien que seul l'homme invisible a pu faire faute sur notre attaquant. Difficile d'accuser Niang de tricherie cependant, il semble en effet en bout de course et en déséquilibre...

Il n'y a pas de doute, ce coup du sort a profondément influé sur le match tant les Alsaciens et leur public se sont révoltés suite à la transformation de Le Pen. Tellement influé que dans la foulée, le même Le Pen égalise d'une superbe frappe, dans un angle fermé. Côté strasbourgeois, on se met alors à croire au troisième but mais les Niçois solidaires et vigilants tiendront finalement la barraque.

Chaque équipe a eu sa mi-temps, chaque équipe a profité d'erreurs d'arbitrage pour marquer, chaque équipe repart avec un point. Certains crient à présent au complot mais sur l'ensemble de la rencontre, les erreurs d'arbitrage se compensent. Au niveau des joueurs, les Niçois sont apparus solides malgré l'absence malheureuse d'une flopée de titulaires. Simone du haut de ses 35 ans a été très remuant, il s'est dépensé sans compter et a été dangereux jusqu'à sa sortie. En tout cas, Strasbourg peut être plutôt fier d'avoir mis à mal la défense niçoise qui s'était révélée jusqu'alors comme l'une des meilleurs du championnat.

Hors match, on a tous apprécié le geste de José Cobos et d'Olivier Echouafni qui sont venus déposer une gerbe en leur nom et celui de l'OGC Nice au bas du Kop strasbourgeois en la mémoire de Jacqueline, une supportrice fidèle du club, disparue au mois d'octobre dernier et que les deux anciens Strasbourgeois connaissaient très bien.

On a également apprécié le mini tour de terrain de José Cobos acclamé par le public. Pour finir, chapeau à la trentaine de Niçois présents dans le parcage visiteurs qui ont eu le plaisir de partager ce match en excellente compagnie !

Bonne chance pour la suite du championnat et gagnez vite les deux points qui vous manquent pour atteindre la « fameuse » barre des 42 points !

Marc
Racingstub.com