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Everson : le phénomène

Nice-Matin, le 09/11/2002 à 07h19

Ils sont onze mais ne font qu'un.

Et pendant 90 minutes, ils se mettent en quatre.

Avec un engagement et une solidarité de tous les instants.

Les voilà de nouveau premiers. Décidément, ces Niçois sont de drôles de numéros...
Retour sur la nuit des généreux...

Grégorini. Il vécut sa première frayeur en toute fin de première période. Mais sa sortie légèrement raturée sur un corner piégeux fut gommée par un sauvetage du duo Pamarot-Cobos sur la ligne de vérité. Avant, il fut sûr et autoritaire dans ses décisions et ses prises de balles. Serein et bondissant, il fit régner l'ordre dans sa maison. En seconde mi-temps, il fut le maître des airs et de la terre.

Cobos. - Parfait chef de défense, il ne cessa de donner de la voix et du geste. Il donna aussi l'exemple. Mais ça, c'est devenu une habitude. Plus d'une fois, il vint couper les trajectoires et les espoirs de rivaux pourtant en jambes. Ses jaillissements et ses tacles firent un bien fou lorsque les joueurs de Deschamps partirent à l'assaut de Grégorini. Omniprésent, le boss.

Pamarot. - C'est un roc ! Un monstre de puissance et de volonté. Hier soir, c'est Giuly qui traînait dans sa zone. Giuly et sa vivacité. Giuly et son sens du jeu. Mais Noé fit front. Avec coeur. Il contraint même le petit génie de l'ASM à changer parfois de territoire. Il se mit alors dans l'ombre de Nonda ou de Simone pour ensoleiller les ambitions niçoises. Et comme si ça ne suffisait pas, le défenseur soigna toutes ses relances.

Abardonado. - Il croisa souvent le chemin d'un certain Nonda. Et le buteur de l'ASM est un drôle de client. Rigoureux, déterminé, sérieux, "Pancho" fit son boulot. Sans fausse note. On peut avoir des épaules de déménageur et l'oreille musicale... Généreux, il n'hésita point à se sacrifier pour l'ensemble.

Varrault. - Il coulissa souvent entre la défense et le milieu. Entre la prudence et l'audace. Il s'acquitta fort bien de cette double tâche. Et ses montées rageuses auraient mérité un sort plus doré tant il mit d'ardeur dans ses prises de risques.

Bigné. - Situé sur le côté droit, juste devant Varrault, il était chargé de semer la perturbation dans le camp d'en face. Ce qu'il ne se priva pas de faire à plusieurs reprises. Toujours agile, parfois inspiré, il aura rempli sa mission. Remplacé par Scotto à sept minutes du verdict, il sortit sous les bravos.

Roy. - Il aura signé un retour gagnant après son match de suspension. Placé devant la défense, il joua les essuie-glaces pour que les siens évitent la tempête. Sa culture tactique et son don du placement lui permirent d'attraper pas mal de ballons et de rattraper autant de coups... Avec son compère Pitau, il surveilla les allers et venues d'un Gallardo toujours dangereux.

Pitau. - Qu'on lui fasse une radio ! Cet homme-là a trois poumons et deux rates. Il avale les kilomètres. Jamais la trompette. Une nouvelle fois, il aura été très précieux dans un rôle d'infatigable récupérateur-relanceur. C'est un cauchemar pour l'adversaire. Et le coéquipier rêvé. Bref, il joua juste et bien. Indispensable monsieur Pitau !

Everson. - C'est un phénomène. Il a sûrement dû crever l'écran de Canal Plus. C'est simple, il semblait partout. Devant, derrière. A gauche, à droite. Il débordait encore de vie et d'envie. Et c'est lui qui aura inscrit le but du bonheur. Le but des leaders... Lors d'un coup franc en deux temps. Sur ce mouvement, on vit toute sa rage de vaincre. Rien ne semble arrêter le gladiateur do Brasil. Pompier, d'un côté, comme sur ce ballon bouillant de Gallardo en première mi-temps qu'il vint jeter en corner. Pyromane de l'autre. Il a le feu sacré. Jusqu'où peut-il aller ?

Diawara. - Il lutta sur le front de l'attaque durant 90 minutes. L'abnégation personnifiée. Certes, il ne put claquer son huitième pion de la saison, mais il se battit comme un beau diable pour secouer la défense blanche. Il crut bien y parvenir mais un coup de sifflet (hors-jeu ou faute sur Sylva) effaça son petit bonheur. Qu'importe, Kaba fut encore à la hauteur de l'événement. C'est Traoré qui lui succéda à une poignée de secondes de la fin.

Ayeli. - Il est entré dans le match comme un mort de faim. Prêt à tout dévorer. C'est lui qui se créa la première "occase". Lui qui provoqua la faute entraînant le coup-franc ciblé d'Everson. Il mit de la folie dans ses gestes et sur le pré. Nice pressé, on le vit plus par à-coups afin de laisser planer la menace sur le but de Sylva. Il n'a pas marqué un but mais des points. Il céda sa place à un Laurent Gagnier pas moins affamé à quelques minutes de la fin.

Philippe CAMPS
Samedi 9 novembre 2002
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