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La chance est passée

Sport24, le 16/04/2006 à 20h28

Après une série de 8 victoires consécutives, Rennes est tombé à Nice (2-1). Une défaite concédée au bout du temps additionnel qui, en plus de la déception, plombe un peu les ambitions de Ligue des Champions des Rennais, qui se retrouvent désormais quatrièmes.

Avec l’esprit occupé par la finale de la Coupe de la Ligue samedi prochain face à Nancy, Nice allait-il devenir la première équipe de ce printemps à faire tomber Rennes, vainqueur lors de ses dix derniers matches, toutes compétitions confondues ? C’était la grande question avant cette rencontre entre des Niçois invaincus à domicile en 2006 mais dont l’objectif se situait ailleurs qu’en championnat, et des Rennais irrésistibles mais avec une prolongation dans les jambes et qui ne s’étaient plus imposés au Stade du Ray depuis 35 ans.

Le réalisme rennais
Frédéric Antonetti expédiait en tout cas l’interrogation sur la mobilisation de ses troupes en choisissant d’aligner son équipe-type, à l’exception de Sammy Traoré, blessé, et de Mamadou Bagayoko, remplacé par Bellion. Rennes, lui, évoluait également avec son équipe habituelle à l’extérieur, Monterrubio prenant place sur le banc alors que Ouaddou faisait son retour en défense centrale après quatre mois de CFA. Mais la fatigue aperçue lors des derniers matches du Stade Rennais faisait son effet et les Bretons avaient un mal fou à rentrer dans la rencontre. Et dès la 5e minute, Koné déboussolait la défense rennaise en percutant dans l’axe avant de servir parfaitement Bellion qui plaçait la balle sous le ventre d’Isaksson (1-0, 5e). L’entame idéale pour des Aiglons qui pouvaient ensuite adopter leur position préférentielle d’attente et de contre. Et il fallait toute l’indulgence de M. Auriac pour ne pas accorder deux penalties à Koné (12e) et Bellion (14e) sur des actions litigieuses.

Sans jus, sans énergie, sans rythme, Rennes, de son côté, n’arrivait pas ou peu à se défaire du pressing niçois et ne s’approchait qu’à de trop rares occasions du but de Lloris. Utaka pénétrait en force dans la surface (15e) puis Hadji déviait une frappe de Perrier-Doumbé (18e), sans danger pour le gardien azuréen. Mous, les Bretons n’avançaient pas, malgré l’entrée en jeu précoce de Monterrubio, et c’est Nice qui se procurait toujours les meilleures opportunités. Une tête d’Echouafni frôlait le poteau (31e) puis Koné tentait une volée difficile, là aussi à côté du cadre (37e). On s’acheminait donc tranquillement sur ce score de 1-0 à la pause parfaitement géré par l’OGCN lorsque Rennes parvenait enfin à aligner trois passes pour décaler John Utaka, semble-t-il hors jeu, dans la surface. Le Nigérian ne ratait pas l’offrande en brossant la balle de son pied droit que Lloris ne pouvait qu’effleurer (1-1, 45e). Une occasion, un but, le scénario était cruel pour les Niçois d’autant plus que ce but intervenait pendant les arrêts de jeu de la première période.

Et Abardonado surgit
Et comme par magie, le Stade Rennais réapparaissait sur la pelouse avec une envie décuplée, du moins dans les premiers instants, avant que Nice ne retrouve son efficacité dans la récupération et ne pose le jeu. Isaksson devait ainsi s’employer sur un corner rentrant de Rool pour dégager la balle des deux poings (54e). L’entrée de Bagayoko amenait également plus de poids à l’attaque niçoise, avec son jeu de tête, mais le gardien suédois restait vigilant (58e), puis Koné (59e) et Balmont dévissaient leurs volées (61e). Les lignes s’étiraient de plus en plus et le KO semblait proche, plus dans le sens niçois que rennais d’ailleurs. Les Bretons péchaient toujours par manque de disponibilité et de précision, qu’on pouvait légitimement imputer à une fraîcheur largement entamée, pour venir inquiéter Lloris. Les fautes toutefois hachaient une partie qui grimpait en nervosité avec un nouveau nez à nez de Frédéric Antonetti avec un entraîneur, en l’occurrence Laszlo Bölöni, qui reprochait aux Aiglons d’avoir joué alors qu’un de ses hommes était à terre.

Le calme revenu, Nice augmentait sa pression sur le but d’Isaksson en passant presque systématiquement par le côté droit, mais Balmont était contré (82e), Varrault ne pouvait reprendre que du genou (83e) et la tête de Koné ne surprenait pas le gardien rennais (85e). Bien qu’arc-boutés sur leur but, les Bretons voulaient continuer d’y croire avec l’entrée de Briand mais il fallait surtout une bonne sortie d’Isaksson devant Koné (91e) puis la maladresse d’Ederson (93e) pour conserver le point du match nul. Ce que Pancho Abardonado brisait à la toute dernière seconde du temps additionnel sur une reprise de volée exceptionnelle du pied gauche qui nettoyait la lucarne d’Isaksson (2-1, 94e). Le Stade du Ray exultait sur cette victoire qui permet aux Aiglons de préparer leur finale de la Coupe de la Ligue dans la sérénité. A l’inverse, la tristesse sur les visages rennais en disait long sur la déception des Rouge et Noir qui, outre leur série victorieuse, ont peut-être perdu un peu plus dans leur rêve de Ligue des Champions.

Florian Egly
Sport24







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Pts J V N D Diff
 3.    Brest 53 30 15 8 7 +15
 4.    Lille 52 30 14 10 6 +17
 5.    Nice 48 30 13 9 8 +9
 6.    Lens 46 30 13 7 10 +7
 7.    Rennes 42 30 11 9 10 +8



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   33e  ven. 10/05 (21h) Nice - Le Havre
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