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LETIZI : « Fier d'être Niçois »

Nice-Matin, le 20/01/2003 à 19h33

Mercredi, il gardera les cages du PSG et essaiera de faire gagner son équipe. Mais sept ans après son départ du Gym, Lionel Letizi porte un regard sensible sur le fabuleux parcours des Aiglons...

Le temps passe. Lionel Letizi aura bientôt 30 ans (en mai), et voilà sept années qu'il a quitté la maison rouge et noire. Mercredi, dans les cages du PSG, il sera de retour au Ray, pour la première fois (en match officiel) depuis son départ de « Nissa la bella », sa ville natale. Un rendez-vous qui lui tient, forcément, très à cœur. Rétabli d'une blessure au dos (qui l'a handicapé avant la trêve), Lionel Letizi nous parle de son PSG, mais aussi de l'OGC Nice...

- Lionel, quel est votre sentiment au sujet du parcours des Aiglons ?

Leur place est méritée, sans la moindre ambiguité. Quand un collectif marche aussi bien, les individualités ressortent, c'est inévitable. Depuis le début, pas mal d'observateurs estiment qu'ils vont fléchir en route. Moi, ça me rappelle ce que j'ai vécu à Metz, en 98.
On était la surprise totale, on se régalait, on enchainait les bons résultats, et en définitive, jusqu'à la dernière journée, on s'est trouvé en position d'être champion (ndlr : Lens fut sacré in-extremis au goal-average). ça reste un super souvenir. On avait, aussi, une défense solide. Quand tu encaisses peu de buts, tu n'es jamais loin du bon compte.

- Si vous deviez donner un conseil aux Niçois, aujourd'hui ?

En premier, je leur dirais de profiter à fond de ce qui leur arrive. Une telle aventure, on ne sait jamais quand elle se reproduira. D'autant qu'ils doivent se pencher sur le cas des joueurs prêtés.
Cette saison, ils ont tout : la qualité du jeu, la confiance, l'état d'esprit, la réussite. C'est un cocktail rare, fabuleux ! En deuxième, je leur conseillerais de ne vraiment rien lâcher. A l'arrivée, le titre, ou une place européenne, ça se joue souvent sur un tout petit rien... Ils ont les joueurs d'expérience pour le savoir.

- Au fond, cette réussite doit vous faire plaisir...

Quand j'entends le Gym premier, c'est vrai, je me sens fier d'être Niçois. Très fier, même !

- Mercredi, vous garderez les buts du PSG...

Ça ne me pose aucun problème. Je fais automatiquement la distinction. Pendant 90 minutes, je vais tout faire pour que Nice, cette fois, ne gagne pas. L'émotion de mon retour, le plaisir de retrouver le Ray, tout cela sera oublié au moment du coup d'envoi.

- Pensez-vous rejouer un jour à Nice ?

Dans le foot pro, il est difficile de faire des prévisions. C'est souvent inutile. J'ai encore deux ans de contrat au PSG, mon intention est d'aller au bout. J'aurai 32 ans, et j'espère jouer jusqu'à 34-35 ans. On verra à ce moment-là...

- Damien Gregorini ?

Il est jeune, il fallait avant tout qu'il joue. Il a fait le bon choix en venant à Nice. Comme il est pétri de qualités, il s'affirme. Pour l'avenir, je le vois s'installer durablement parmi les bons gardiens de Ligue 1.

- Au plan personnel, vous avez dit que vous estimez votre saison correcte, mais sans éclat ?

Oui. Je n'ai pas commis de faute, mais je n'ai pas réalisé les exploits qui nous auraient permis de récolter deux ou trois points de plus. C'est un regret. Je veux faire mieux.

- Le PSG a déçu, Fernandez a été sur la sellette. A Paris, ça parait toujours plus dur de réussir. Pourquoi ?

Entre nous, les joueurs, ça se passe plutôt bien dans l'ensemble. La difficulté, elle concerne l'environnement. La ville, les médias, la pression, les rumeurs, le stade, ici, il y a beaucoup de choses qui peuvent changer un homme. Paris, aussi, est toujours l'équipe à battre.
On est le club mal aimé, toutes les équipes veulent se payer notre peau. Il faut donc être plus costaud dans la tête. Mais je vais vous dire : moi, je suis très heureux de jouer à Paris. C'est un grand club, et le fait d'évoluer devant des stades pleins, à domicile comme à l'extérieur, c'est toujours une motivation supplémentaire. En tout cas, je le prends comme ça.

- Dans quel état d'esprit le PSG se rend-il à Nice ?

Avec l'obligation de résultat. La victoire, ou le nul au minimum. Vu notre position, on n'a plus le droit à l'erreur. Depuis la reprise, on reste sur un nul (à Ajaccio) et un succès (sur le Havre). Il faut confirmer.

- Kaba Diawara va retrouver le club auquel il appartient...

Kaba doit être super heureux d'effectuer enfin une saison complète, sans manquer un match. Dans les grands clubs où il est passé, son malheur, c'était d'être privé de temps de jeu. Avec Nice, il a retrouvé toute sa confiance, mais aussi toutes ses sensations physiques. Dès lors, le buteur ne peut être que dangereux...

- Ronaldinho jouera-t-il mercredi ?

Il suit son propre programme de remise en condition. Mais sur la date de son retour, motus. C'est encore la surprise...

François PATURLE
Lundi 20 Janvier 2003
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