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Nice la joue profil bas

Sport24, le 22/04/2006 à 09h01

Légèrement favori sur le papier, Nice refuse d’aborder la finale de la Coupe de la Ligue face à Nancy avec cette encombrante étiquette. Frédéric Antonetti et ses hommes préfèrent dédramatiser l’enjeu de la rencontre de samedi en s’appuyant sur une préparation jusque-là parfaite.

Comme d’habitude…
A quelques jours de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi au Stade de France, l’OGC Nice a choisi de ne rien changer à ses habitudes. Si les Aiglons disputeront leur première finale depuis leur victoire en Coupe de France en 1997 contre Guingamp, Frédéric Antonetti, leur entraîneur, ne s’en fait pas une montagne. C’est pourquoi, loin de préparer une opération commando et de s’astreindre à une mise au vert de plusieurs jours, le groupe niçois ne montera sur Paris que vendredi. «Lorsque je suis en stage et que l'entraînement est fini, je ne sais pas quoi faire ! Chacun a sa méthode et ce n'est pas l'issue de la finale qui me fera changer ma manière de faire à ce niveau là. Je préfère que les joueurs vivent leur vie habituelle jusqu'à ce match», explique ainsi Frédéric Antonetti sur le site de l’OGC Nice pour justifier son choix. Après une semaine de travail intensif sur le plan physique avant la réception de Rennes, le coach niçois a concocté une semaine plus légère pour ses hommes. Au programme jusqu’au jour J, deux séances, jeudi matin à Nice et vendredi soir au Stade de France pour reconnaître les lieux. C’est tout ! Comme si les Azuréens souhaitaient dédramatiser l’enjeu de la rencontre de samedi. «Je comprends bien sûr qu'aujourd'hui tout le monde focalise sur cette finale, c'est un événement très important pour le club. Mais quelle qu'en soit l'issue, après la finale il y aura un 23 avril», rappelle ainsi l’ancien coach bastiais.

Un parcours princier
Les Niçois abordent donc leur plus grand rendez-vous de la saison en toute décontraction comme si, en apparence, le fait de parvenir au Stade de France suffisait déjà à leur bonheur. Pourtant le plus beau est peut-être à venir au bout des 90 ou 120 minutes de jeu samedi. D’autant que les Aiglons auraient bien pu ne jamais parvenir jusqu’au Stade de France. Au premier tour, opposés à Châteauroux, Pancho Abardonado et ses partenaires avaient eu toutes les peines du monde pour s’imposer et avaient dû attendre la prolongation pour s’en sortir (2-0). Un petit avertissement sans frais qui permit ensuite aux Aiglons de prendre leur envol. Sedan (2-0) et Bordeaux (2-1 a.p) écartés de la route de Saint-Denis, les Niçois se voyaient proposer un bouillant derby de la Côte face aux voisins de l’AS Monaco. Un rendez-vous capital pour les joueurs de la Principauté, largués en championnat et qui n’allaient pas tarder à quitter la scène européenne, battus par les Suisses de Bâle. Mais au terme d’une partie bien négociée et d’un soupçon de réussite (une reprise acrobatique de Vieri sur la barre), les Niçois s’étaient imposés sur le fil (1-0) grâce à un but d’Ederson. «Nous en voulions plus qu’eux», confiait alors Pancho Abardonado à notre correspondant à Monaco à l’issue de cette demi-finale victorieuse.

Une préparation sans accroc
Depuis ce soir de février, plus de deux mois sont passés, obligeant les Niçois à mettre la date du 22 avril dans un coin de leur tête. «On y pensait toujours un petit peu, forcément. Ca prenait peut-être 10% de mon temps, j'essayais de me concentrer sur le championnat», concède Antonetti. Une tactique qui a plutôt réussi aux Rouge et Noir qui, dans ce laps de temps de deux mois, ont pu tranquillement assurer leur maintien (ils sont actuellement 10es du classement) tout en préparant le grand rendez-vous de samedi. Le coach niçois a ainsi beaucoup fait tourner son effectif afin de protéger ses joueurs des blessures ou d’éventuelles suspensions (à Lyon ou à Bordeaux par exemple). Il a également choisi depuis un mois de faire confiance à son jeune portier, Hugo Lloris, titulaire dans le but lors de toute la campagne de Coupe de la Ligue, afin de lui faire emmagasiner de l’expérience. Enfin, cerise sur le gâteau dans la préparation de cette finale, les Niçois se sont offert la tête des irréductibles Rennais, qui restaient sur 10 succès de rang toutes compétitions confondues avant de tomber samedi au stade du Ray (2-1). «De nombreuses personnes pensaient que nous aurions la tête à la finale de la Coupe de la Ligue. Mais il était de notre devoir de répondre présent contre Rennes. Nous avons répondu de la meilleure des façons malgré la pression que nous avions par rapport à cette finale dont tout le monde nous parle», se réjouissait Abardonado. C’est donc armés d’une grosse confiance et en disposant de tous leurs atouts (hormis une petite incertitude planant sur la participation de Sammy Traoré, blessé aux adducteurs) que les Azuréens débarqueront vendredi à Paris. «Sur le plan physique je pense que nous sommes prêts. Techniquement et tactiquement nous sommes en progrès constants, je ne sais pas ce que ça donnera samedi, chaque match à son histoire», affirme encore Antonetti. Sur les bords de la Promenade des Anglais, les supporters rouge et noir espèrent donc que celle de samedi se terminera par un happy end.

Emmanuel Quintin
Sport24







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 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
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