Pitau OK, Cobos dans l'attente

Si Romain Pitau et Thibault Scotto sont rétablis en vue du choc à Bordeaux, le cas du capitaine Cobos est en suspens : le joueur se sent prêt à reprendre, mais doit passer une radio aujourd'hui

Compétiteur dans l'âme, José Cobos brule de rejouer. Le libéro et capitaine, en quinze journées disputées, n'a toujours pas perdu un seul match cette saison ! Et il est indéniable que le Gym souffre de l'absence du joueur et du patron. Victime d'une déchirure à la cuisse, à la fin de Nice-Rennes, le 23 novembre, José Cobos (resté à Paris avec Gernot Rohr, hier, pour l'assemblée générale annuelle du Syndicat des joueurs) espère toujours effectuer sa rentrée à Bordeaux, dimanche.

La semaine passée, en solo, il a déjà effectué quelques petits footings. Dans la capitale, José Cobos a consulté un ostéopate qui lui est familier. Au stade Chaban-Delmas, le Gym jouera le titre aussi honorifique que symbolique de champion d'automne. José, la rage au cœur, ne veut pas rater l'événement.

« Demain (aujourd'hui), je vais trottiner, et passer une échographie. Je ne ressens plus de douleur, et dans ma tête, je suis prêt pour reprendre », précise-t-il.

José Cobos, fort de son expérience, assure qu'il « tiendra compte » de l'avis du staff médical du Gym. Or, de ce côté-là, le son de cloche est un peu différent. José Cobos ayant souffert d'une déchirure « degré 2 », le staff trouve le délai un peu court, même si le match décalé à dimanche offre 24 heures de plus. Il tient en priorité à éviter à José Cobos le risque d'une rechute et d'éventuelles complications.

Dans ce scénario assez classique, où se mêlent l'envie et la raison, les prochaines heures seront déterminantes. Si l'image confirme la cicatrisation et si les sensations sont toujours au beau fixe, Cobos pourrait réintégrer doucement l'entrainement et le Gym aurait des chances de l'avoir avec lui face à Dugarry et consorts (hier, Gernot Rohr voulait croire à une possible participation de son capitaine, tout en se montrant également prudent).

Les chaussettes bleues...
Romain Pitau, en revanche, est à 99 % partant pour Bordeaux. Hier matin, sous l'œil du kiné, le milieu niçois a effectué des courses et du renforcement qui ont confirmé la guérison de sa lésion aux adducteurs. Pitau est quasiment prêt pour l'entrainement collectif, que le Gym reprendra cet après-midi (16 heures) après un lundi de repos.

Thibault Scotto, qui relève d'une élongation, devrait lui aussi être opérationnel pour le dernier rendez-vous des matches aller. A Créteil, Yoann Bigné a ressenti une douleur aux adducteurs, remplacé par Cédric Varrault à la 48e. Hier, la gêne s'était estompée, mais le petit technicien breton passera une échographie de contrôle aujourd'hui. Il devrait être d'aplomb pour ce déplacement en Gironde, l'OGCN ayant prévu d'établir ses quartiers au Cap-Ferret à partir de vendredi.

Terminons par une petite anecdote : si le Gym, à Créteil, s'est montré maladroit devant le but, c'est peut-être qu'il n'avait pas trouvé chaussette à son pied. Cinq minutes avant la rencontre, le quatrième arbitre est venu signifier aux Niçois qu'ils devaient obligatoirement jouer avec des bas rouges, prévus dans la convocation, et non blancs, Créteil utilisant déjà cette couleur. Comme l'OGCN était venu avec un seul jeu (et comme il était trop tard pour dévaliser un magasin de sport !), il a fallu que Créteil prête un lot de chaussettes... bleues. Nice a donc mis du bleu, mais n'a jamais trouvé le cadre. Ce n'était pas du billard !

François PATURLE
Mardi 10 Decembre 2002
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